« Le rugby a besoin de ce genre de choses » : la pépite sud-africaine Feinberg-Mngomezulu transcendée par les sifflets du Stade de France !
« Le rugby a besoin de ce genre de choses » : la pépite sud-africaine Feinberg-Mngomezulu transcendée par les sifflets du Stade de France !
Le dimanche 9 novembre 2025 à 15:11 par David Demri
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Samedi soir, le Stade de France a vibré au rythme des retrouvailles entre la France et l’Afrique du Sud, deux ans après leur duel électrique en quart de finale du Mondial 2023.
Dans cette revanche attendue, les Springboks, doubles champions du monde en titre, ont une nouvelle fois imposé leur puissance et leur maîtrise (17-32).
Et au cœur de ce succès, un nom s’est démarqué : Sacha Feinberg-Mngomezulu. À seulement 23 ans, le jeune ouvreur sud-africain a inscrit le quatrième essai de son équipe et a été élu homme du match, sous une pluie de sifflets.
Tout au long de la rencontre, chaque prise de balle du jeune prodige a été accueillie par les huées du public tricolore. Loin d’être déstabilisé, il a semblé s’en nourrir.
Souriant après la rencontre, il a confié au micro de RMC avoir puisé dans cette hostilité une énergie supplémentaire. Extrait :
« Ça ressemblait au match en Nouvelle-Zélande, à Ellis Park l’an dernier. Ce n’était pas intimidant mais ça peut faire sortir un peu de son match. Il faut rester calme, respirer, mais c’était vraiment une expérience unique. Victoire ou défaite, ça aurait été un souvenir mémorable. »
Loin de condamner les sifflets, Feinberg-Mngomezulu y voit même une évolution nécessaire pour le rugby moderne.
Avec la maturité d’un leader en devenir, il estime que ces ambiances contribuent à la grandeur du sport. Extrait :
« Le rugby a besoin de ce genre de choses. Le football l’a déjà, le rugby doit avoir ces environnements hostiles, des supporters fiers et bruyants, c’est ce qui crée des matchs historiques. »
Couronné homme du match, Sacha Feinberg-Mngomezulu a confirmé qu’il était bien plus qu’un simple espoir.
Ambitieux et exigeant envers lui-même, il assume déjà le rôle de cadre en devenir chez les Springboks. Extrait :
« Je me mets déjà beaucoup de pression sur moi-même. C’est peut-être pour ça que je suis arrivé là, et je prends beaucoup de plaisir. Ce qui est important c’est de gagner, rester les numéros 1, continuer de rendre fiers les Sud-Africains. »
Un discours fort, symbole d’une nouvelle génération sud-africaine aussi talentueuse que lucide, et qui semble bien décidée à prolonger la domination des Boks sur la planète rugby.
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Sifflez , Sifflez Mrs Dames !… Oui !!… En attendant, ils sont bien plus forts que nous et ce dans beaucoup de domaine !.. Qu’on se le dise à présent !.. Et le mot n’est pas trop fort !.. Très futiles siffloteries quand tu nous tiens !.. C pas ça , l’humilité et la fierté d’un Pays …
Viens à Toulon tu seras le bienvenu
Oui Michel d’accord avec toi…….
Il a éteint RNTK.
Une pépite ce jeune.
Je suis d’accord avec ce joueur Créer un environnement hostile c’est un peu la spécialité de Mayol Tant que ça reste dans le respect ! Hier Hastoy était sifflé avant de taper, mais les joueurs rochelais sortis sur blessure ont été raccompagnés sous les applaudissements de tout le stade Et ça c’est beau !
Je suis d’accord avec vous . Le problème de ce stade, c’est que 80 % des spectateurs ne connaissent que 20 % des règles, certes compliquées, de ce sport noble qu’est le rugby .
Chaque coup de sifflet contre les Bleus et la bronca s’invite dans les travées du Stade de France . Ce sport mérite mieux qu’un tel public chauvin, qui entonne la Marseillaise, lorsque l’adversaire est à la rue .
A Toulon nous sommes des bruyants, des siffleurs, parfois même des noms d’oiseaux contre l’arbitre, mais la différence c’est que le public de Mayol est un grand connaisseur des règles du Rugby à XV .
Les Spingboks nous ont donné une grande leçon de rugby, d’humilité, de discipline et leur victoire n’est pas usurpée .
VIVE LE RUGBY et notre RCT !!!!