Ce jeudi matin, le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié s’est confié en conférence de presse pour dévoiler la composition des Bleus pour le match contre les Fidji.

Il a tout d’abord voulu féliciter le staff et les joueurs du XV de France pour tout le travail effectué depuis la reprise. Extrait:

« Je veux revenir sur le travail qui a été effectué par le staff, l’intensité mise par les joueurs durant la préparation. Je veux féliciter le staff et les joueurs pour le boulot. Concernant le scénario du match qui se termine par une défaite, c’est toujours difficile de perdre à domicile au Stade de France. Mais il est très clair qu’il faut être en capacité de traverser des moments difficiles. Nous savons que nous devons être prêts à traverser des moments difficiles, à savoir les blessures et les défaites avec le doute et la pression. Mais cela ne nous pose pas problème. C’est quelque chose qui nous remplit. C’est avec plaisir et joie que nous sommes revenus au travail lundi. Ce sera toujours comme ça, avec des moments de joie et des moments difficiles, jusqu’à la Coupe du monde de 2027. »

Cette semaine, le troisième ligne Anthony Jelonch a expliqué ne pas comprendre la réaction de certains. Selon lui, les médias ont exagéré la défaite des Bleus, à croire que le XV de France avait pris une grosse claque contre les Boks.

Fabien Galthié réagit. Extrait:

« Rien ne me surprend à ce niveau. La lumière est tellement forte qu’il faut être en capacité de traverser la lumière qui fait de la chaleur comme le froid du chaos. C’est normal d’être critiqué. Nous sommes en capacité d’analyser, de comprendre et de chercher. La réaction de Jelonch est légitime de l’analyse que nous avons fait en interne. Mais je veux remercier le public du Stade de France qui s’est déplacer. Il nous a aidé à performer malgré la défaite.

C’était un match très difficile à aborder, c’était un match de reprise. Notre dernier match ensemble, c’était contre l’Ecosse, dans le Tournoi. C’était un match de reprise, on n’a pas joué ensemble depuis 9 mois. On n’avait que 5 entrainements, c’est le contexte. Et le soutien du public nous a beaucoup aidé. Je veux aussi penser à Bordeaux. On attend la même chose. On va être soutenu de la même manière à Bordeaux. Pour nous, ce soutien compte et nous aide. »

Dans la foulée, il indique que le dernier match de l’équipe de France remonte à 9 mois et que les Bleus n’ont eu que très peu d’entrainements pour préparer le choc contre l’Afrique du Sud. Extrait:

« Notre dernier match c’était il y a 9 mois. On a eu 5 entrainements pour se préparer avec un environnement contraignant. On est satisfait de faire avec ça. Chaque moment passé ensemble nous permet de nous mesurer aux meilleurs. On veut être les meilleurs quoi qu’il arrive. Dans ce match, il y a des moments où nous sommes très satisfaits de la performance et d’autres moments où nous sommes en difficulté. Tout le vécu que nous avons sur ce match nous aide à nous améliorer. C’est vrai que nous avons une vision à moyen terme. »

Il explique ensuite pourquoi il ne prend pas en compte la Tournée estivale des Bleus en Nouvelle-Zélande. Extrait:

« Je dis que nous n’avons plus joué depuis 9 mois car en Nouvelle-Zélande nous avions une équipe différente. La meilleure équipe de France vous l’avez eu cet hiver. En Nouvelle-Zélande, nous avions une équipe de troisième ou quatrième niveau. Nos meilleurs joueurs sont restés en France car il fallait qu’ils se reposent et nous n’avions pas les finalistes du Top 14. C’est donc une équipe de France différente qui est construite en fonction du planning et de la forme des joueurs. Il y a quelques joueurs qui ont bénéficié des Tournées d’été dans cette équipe de France contre les Fidji. Cela nous permet de nous appuyer sur ces opportunités plutôt que de parler de contrainte.

L’Afrique du Sud a été un match de reprise pour nous. On avait seulement cinq entraînements donc il faut être réaliste. On est très ambitieux même avec cinq entrainements, on est soutenu par un public et il nous aide énormément. On est très ambitieux car clairement, nous sommes l’équipe de France. La défaite fait partie du chemin et nous devons la traverser. C’était une déception mais seulement une déception. Dès lundi, nous nous sommes remis au travail avec joie et plaisir. On parle de rugby. »