Affaire Narjissi : Le verdict est tombé pour Stéphane Cambos !
Affaire Narjissi : Le verdict est tombé pour Stéphane Cambos !
Le jeudi 13 novembre 2025 à 13:33 par David Demri
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L’information est signée L’équipe –
La cour d’appel d’Agen a rejeté, ce jeudi, la requête en nullité déposée par l’avocat de Stéphane Cambos, ancien manager de l’équipe de France U18, mis en examen pour homicide involontaire dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Medhi Narjissi.
Le 7 août 2024, le jeune joueur du Stade Toulousain, âgé de 17 ans, disparaissait en mer lors d’une séance de récupération organisée sur une plage interdite d’Afrique du Sud, en marge d’un rassemblement de l’équipe de France des moins de 18 ans.
Moins d’un an après le drame, Stéphane Cambos avait été mis en examen pour homicide involontaire, tout comme le préparateur physique Robin Ladauge. Son avocat, Me Arnaud Dupin, avait déposé une requête en nullité en juin dernier, estimant que la mise en examen n’était pas justifiée.
Les magistrats de la chambre de l’instruction ont rendu leur décision ce jeudi : la mise en examen de l’ancien manager est maintenue. Lors de l’audience du 1er octobre à Agen, à laquelle assistaient également Jalil et Valérie Narjissi, les parents de Medhi, la défense avait contesté la responsabilité directe de son client dans l’organisation de la séance de récupération.
Selon les éléments révélés par Sud Ouest, la cour d’appel a considéré que Stéphane Cambos disposait « de toute l’autorité nécessaire (…) pour influer sur le cours des événements » et qu’il « pouvait s’opposer à la tenue de cette séance de récupération ». Les magistrats ont également estimé que le manager « connaissait parfaitement la dangerosité des lieux et l’inconséquence d’une décision consistant à mener les joueurs dans l’océan ».
L’enquête se poursuit donc avec deux mis en examen. De son côté, la famille Narjissi, représentée par les avocats Arnaud Péricard et Édouard Martial, demande depuis plusieurs mois que des dirigeants de la Fédération française de rugby soient également entendus, estimant que des précédents similaires n’avaient pas conduit à des mesures de prévention suffisantes.
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