Ce soir à Bordeaux, le XV de France affronte les Fidji dans un match déjà important pour relever la tête après la défaite contre l’Afrique du Sud. Mais les Bleus retrouveront aussi une vieille connaissance : l’arbitre anglais Christophe Ridley, qui dirigera la rencontre.

Sa présence ne passe pas inaperçue. Il y a quelques mois, Ridley officiait déjà lors du deuxième test des Français en Nouvelle-Zélande, à Wellington. Un match perdu lourdement (43-17) et après lequel Fabien Galthié avait exprimé son mécontentement sur plusieurs décisions, notamment en mêlée.

Retour sur un épisode tendu en Nouvelle-Zélande

À l’époque, le sélectionneur avait tenu des propos particulièrement forts pour dénoncer ce qu’il considérait comme un traitement injuste :

« On a besoin d’être arbitré comme si on jouait sur un terrain neutre. Je veux qu’on soit arbitré comme l’équipe de France, pas comme une petite nation », lançait-il avant le troisième test contre les All Blacks.

Il ajoutait aussi :

« On a l’impression qu’il n’y a qu’une équipe qui est observée en défense et en attaque ».

Pourtant, les statistiques n’étaient pas forcément en défaveur des Bleus : cinq mêlées gagnées contre quatre pour les Néo-Zélandais, une seule perdue.

Un match clé contre les Fidji

Le contexte rend donc la rencontre de ce soir encore plus scrutée. Les Bleus restent sur deux victoires face aux Fidji, mais les supporters n’ont pas oublié la défaite de 2018 au Stade de France (14-21). Et après les critiques post-Springboks, beaucoup attendent que les Tricolores soient arbitrés avec cohérence et sérénité.

Ridley, qui était assistant d’Angus Gardner lors du dernier France – Afrique du Sud, sera cette fois l’arbitre principal. Un détail qui pourrait peser dans les discussions… mais que les joueurs devront laisser de côté pour se concentrer sur un défi physique et stratégique important.

Ce France – Fidji sera l’occasion de voir si les tensions de l’été appartiennent au passé, ou si le sujet de l’arbitrage reviendra au premier plan.