Le RC Vannes continue d’avancer à grande vitesse en coulisses. Alors que La Rabine affiche complet depuis plus de deux ans – 32 matchs consécutifs à guichets fermés – le club breton profite même d’une délocalisation réussie à Rennes, devant près de 30 000 spectateurs, pour renforcer encore son image dans la région.

Mais la vraie force du RCV, c’est son réseau de partenaires, devenu un cas exceptionnel dans le rugby français. Aujourd’hui, 650 entreprises soutiennent le club, presque toutes issues du territoire. Quinze d’entre elles sont considérées comme « Premium ».

Et malgré la descente, aucun sponsor majeur n’a réduit sa participation comme l’explique Le Telegramme.

« Ça montre la détermination des sponsors et des actionnaires à vouloir remonter, explique Olivier Rome, vice-président. Le tissu économique breton, c’est vraiment notre force. »

Mieux encore : depuis l’an dernier, cinq nouveaux partenaires sont même entrés au capital du club. La gouvernance a été modernisée avec la création d’un directoire et d’un conseil de surveillance, preuve que le club continue de structurer son développement.

Côté équipementier, Vannes change aussi de dimension : après les difficultés du Coq Sportif, le club a attiré Castore, marque britannique déjà associée à l’Angleterre, au Leinster ou aux Saracens. Un contrat de cinq ans, inédit en France.

Le seul frein ? La capacité du stade. Malgré une récente augmentation (12 422 places), la Rabine est devenue trop petite pour la demande. Le club vise 15 000 places d’ici 2028, avant d’atteindre 18 000 dans un second temps.

Et les ambitions ne s’arrêtent pas là.

« L’objectif est clairement affiché : c’est 1 000 partenaires, affirme Olivier Rome. On sera les seuls en France à en avoir 1 000 ! »

Une croissance qui porte un message clair : Vannes veut remonter en Top 14… et y rester durablement.