Lanceur du mythique chant ‘Pilou-Pilou’ présent à tous les matchs à domicile du RC Toulon, Cédric Abellon nous raconte son histoire et sa passion pour le rugby toulonnais.

On parle souvent des joueurs et des clubs les plus emblématiques de l’Investec Champions Cup, mais certaines figures, comme les supporters ou les lanceurs de chants, contribuent également à rendre ce sport inoubliable.

Cédric Abellon, figure incontournable du RC Toulon et de l’Investec Champions Cup, nous a accordé une interview pour évoquer son parcours et son lien avec le fameux ‘Pilou-Pilou’.

Comment êtes-vous devenu le lanceur du « Pilou-Pilou » ?

« J’ai fait le chant du ‘Pilou-Pilou’ avec les Fadas (le groupe de supporters officiels du RC Toulon) et j’ai eu l’opportunité de le faire plusieurs fois dans les bars en ville, et un jour ils m’ont proposé de le faire en stade ! »

Un moment préféré en réalisant le chant ?

« Je l’ai fait pendant 11 ans donc je ne sais pas s’il y a des moments préférés, mais surtout lors des matchs de l’Investec Champions Cup et au Stade de France. »

Un souvenir spécial des succès du RC Toulon en Champions Cup

« Des souvenirs, j’en ai pas mal. On était à Dublin au Temple Bar, je cherchais mes collègues du staff du RCT et je ne les ai jamais trouvés… Je me suis retrouvé avec des Clermontois. On a fait la fête avec eux et j’ai passé la soirée avec des Clermontois ! Ils m’ont demandé de faire un ‘Pilou-Pilou’ et eux, ils ont répondu, ils l’ont fait avec moi… C’était énorme. »

Votre joueur préféré actuellement ?

« Actuellement… il y en a plusieurs… Baptiste Serin reste mon idole. Mais il y a Gaël Dréan aussi… on a une très belle équipe. »

Que représente le chant pour la ville de Toulon ?

« Ce chant-là, il représente le débarquement qu’il y a eu lors de la Seconde Guerre mondiale. Et si on écoute les paroles, c’est vraiment ce qui s’est passé quand les Allemands ont débarqué à Toulon. Donc ça reste ancré dans nos terres… À Toulon, on n’accepte pas qu’on débarque sur nos terres, donc le ‘Pilou-Pilou’ est gravé dans notre histoire. »

Via epcrugby