Charles Ollivon : « Ce qui est sûr, c’est que je ne jouerai pas jusqu’à 40 ans ! »

Charles Ollivon : « Ce qui est sûr, c’est que je ne jouerai pas jusqu’à 40 ans ! »

Le mardi 18 novembre 2025 à 19:31 par David Demri

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Le troisième ligne international Français Charles Ollivon s’est confié via Midi Olympique.

Ce-dernier a exprimé sa fierté de pouvoir porter le maillot du XV de France.

Il se confie sur ses ambitions. Extrait:

« J’aime le porter. Je ressens une immense fierté à chaque fois que je l’enfile. Et puis, je suis un compétiteur. J’ai besoin de toucher le plus haut niveau. Je fais du sport aussi pour ça. C’est quelque chose qui m’anime au quotidien. J’aime jouer à ce niveau-là, c’est une évidence. Et pourtant, je me régale avec mon club. J’ai la chance d’évoluer dans un club que j’aime Je suis dans un club avec des valeurs qui sont les miennes.

Je me retrouve vraiment dans tout mon environnement. Et puis, cette équipe de France, ça fait quelques années que j’y suis maintenant. J’y suis attaché. Depuis la fin de la Coupe du monde au Japon et que Fabien en est devenu le sélectionneur, on vit une histoire singulière. Je sais très bien que rien n’est acquis, mais je veux juste être moi-même. »

Dans la foulée, il indique qu’il ne compte surtout pas jouer au rugby jusqu’à ses 40 ans. Extrait:

« Ce qui est sûr, c’est que je ne jouerai pas jusqu’à 40 ans. Je peux déjà vous le confirmer, c’est une certitude. Après, le poste de 4, c’est une hypothèse. J’y ai joué hier soir. Tout est parti d’une cascade de blessure en club. Je crois qu’en équipe de France, avec la Flamme (Thibaud Flament) qui s’est fait mal, il y avait peut-être eu un manque à ce poste-là. Point barre.

Moi, je suis à disposition de l’équipe. À Toulon comme en équipe de France. J’ai la chance d’avoir deux entraîneurs, que ce soit Pierre Mignoni en club et Fabien Galthié, qui communiquent bien, qui s’entendent bien. Ça facilite les échanges et permet de travailler sereinement. Pierre et Fabien peuvent me mettre où ils veulent, ils savent qu’ils peuvent compter sur moi. »

Aussi, il rappelle ne pas avoir été sélectionné pour affronter l’Afrique du Sud, comme un certain Grégory Alldritt. Extrait:

« L’idée, n’est pas farfelue, il y a même peut-être un peu de vrai. Pour des raisons différentes, ni Greg, ni moi n’étions sélectionnés pour affronter l’Afrique du Sud. Nous n’avons donc pas vécu les mêmes sentiments que ceux qui ont joué ce match. Cette défaite a été un mauvais coup reçu sur la tête et une grande déception pour tous les gars.

J’ai donc essayé d’apporter ma fraîcheur, mon enthousiasme de retrouver l’équipe de France un an après mon dernier match (ndlr ; France – Argentine, le 22 novembre 2024). J’avais beaucoup d’envie, Greg aussi. Après, c’est notre rôle aussi. Nous sommes une équipe, un collectif et il faut essayer de se tirer les uns, les autres, vers le haut. »

Il est ensuite revenu sur la victoire contre les Fidji. Extrait:

« Tout le monde prend les Fidji d’une manière un peu différente. Or, pour les côtoyer au quotidien dans les clubs, on sait que ce sont des mecs avec des qualités hors-norme et ce n’est pas une équipe que tu peux manier facilement. C’est facile de dire qu’ils ont juste des individualités, mais depuis quelques années, le rugby fidjien s’est structuré. Ils sont vraiment difficiles à manœuvrer. Évidemment qu’on n’est pas complètement satisfait de notre match, mais il y a aussi du bon. On aurait aimé surfer sur ce 21-0 du début du match, c’est évident. Malheureusement, on a eu un petit passage à vide. On va bien regarder la vidéo cette semaine et essayer d’être plus constant samedi prochain. »

Il comprend la forte attente autour des Bleus. Extrait:

« C’est l’équipe de France, tout le monde veut la voir bien jouer et gagner. Je n’ai pas de problème avec ça. Et même si notre victoire est qualifiée de laborieuse, c’est le jeu. Quand on joue en équipe de France, on se doit de comprendre qu’il y a énormément d’attente. Celui qui ne veut pas subir de commentaires ou de critiques, il ne faut pas qu’il joue à ce niveau-là. Ça fait partie du job. Et notre priorité, c’est de répondre sur le terrain. Chacun à sa place. »

Pour conclure, il évoque le match à venir contre l’Australie. Extrait:

« Jouer ces matchs-là, c’est important. Le chemin est encore long. Et l’on voit bien que sur notre route, il y a des embûches parfois. Ça fait partie du jeu. Il y en a quand même moins qu’il y a quelques années, mais ce n’est pas parce qu’il y en a moins qu’on doit se satisfaire de la situation. On a les yeux en face des trous, ne vous inquiétez pas. »

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1 Commentaire

  1. Marbeau 18 novembre 2025 at 20h- Répondre

    il faut faire un bon match et tout s’apaisera

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