Matthis Lebel : « J’étais l’un des premiers, quand ça allait un peu moins bien, à trouver des excuses »

Matthis Lebel : « J’étais l’un des premiers, quand ça allait un peu moins bien, à trouver des excuses »

Le mercredi 19 novembre 2025 à 9:50 par David Demri

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L’ailier du Stade-Toulousain Matthis Lebel s’est confié via La Dépêche.

Ce-dernier a donné de ses nouvelles, lui qui a loupé les derniers matches de Top 14 en raison d’une blessure. Extrait:

Ça va. J’ai été forcément frustré de louper les deux derniers matchs à cause de mon dos, mais je pense qu’à ce moment-là de la saison, ce n’était pas le moment de faire l’effort de trop mais plutôt d’essayer de bien récupérer. Et surtout de bien bosser avec le pôle médical et le pôle préparation physique. Ils m’ont bien encadré donc je les remercie et au moins j’ai pu essayer d’optimiser le temps.

Il espère rapidement rebondir. Extrait:

J’espère que ça ne sera pas un gros coup d’arrêt non plus. Mais c’est sûr que quand on est dans des dynamiques positives, on a envie de pouvoir continuer à enchaîner.

Questionné sur les doublons, Matthis Lebel rappelle que Toulouse possède encore des joueurs très expérimentés dans ses rangs. Extrait:

On a la chance d’avoir des joueurs comme Pita Ahki, Cyril Baille, Alexandre Roumat, Jack Willis. Il reste donc quand même des joueurs confirmés de l’équipe et des leaders. En tout cas, c’est sûr que j’ai la chance d’être là depuis un petit moment et d’avoir grandi avec ces doublons donc oui c’est quelque chose dont je suis conscient. Mais bon heureusement, le rugby ne se joue pas qu’avec un seul joueur mais à 15 et on a la chance comme je dis d’avoir plusieurs joueurs qui ont cette expérience et qui vont pouvoir la faire partager à l’équipe, donc.

Dans la foulée, il explique pourquoi la période de doublons est très importante. Extrait:

On a pris conscience de l’importance de cette période et on a appris à l’appréhender et même à savoir resserrer le groupe et à construire peut-être des victoires sur ces périodes-là. Ça nous resserre le groupe. On voit des jeunes jouer, on voit des jeunes montrer le bout de leur nez et c’est génial. Et on sait que dans cette période-là, on a besoin de ne pas lâcher notre rugby parce que c’est ce qui nous est cher.

Pour conclure, Matthis Lebel juge son début de saison sur le plan personnel. Extrait:

Encore une fois, quand on a la chance d’avoir un collectif qui marche, même si on n’est pas content d’avoir lâché quelques matchs à l »extérieur dans les dernières minutes, à l’extérieur… On essaie quand même de mettre du volume de jeu, de jouer, donc forcément c’est toujours plaisant.

J’étais l’un des premiers, quand ça allait un peu moins bien, à trouver des excuses derrière le collectif. Maintenant que ça va, je veux continuer à être derrière le collectif. Forcément, on le sait, quand l’équipe avance et qu’on arrive à se trouver sur les extérieurs, et pas que moi, parce que tous les ailiers ont scoré et ont fait des bons matchs, c’est qu’on a des ballons de qualité. Donc c’est le signe d’une équipe en bonne santé, je dirais.

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