Le Top 14 reprend ses droits après la pause, et à Bayonne, ce retour au terrain tombe à point nommé. Car si les résultats sportifs restent corrects (6 victoires en 9 matchs), l’atmosphère extra-sportive a été nettement plus agitée.

Direction, staff, supporters : tout le monde a été secoué par un climat tendu qui a pris de l’ampleur ces derniers jours. Désormais, l’heure est à l’apaisement, à la veille d’un déplacement au Racing (samedi, 16h35).

“Mini-championnat” et urgence de performance

Grégory Patat veut recentrer les débats sur le rugby.

Avec l’alternance Top 14 / Champions Cup jusqu’à fin janvier, il prévient via Midi Olympique :

« Ça va être un mini-championnat de deux ou trois matchs… il faudra être très performant sur le moment, avoir cette notion d’urgence. »

Pourtant, l’un des enjeux invisibles de ce match se situe ailleurs : la présence de Laurent Travers à Paris, face à son ancien club. Entraîneur, manager puis président du Racing durant dix ans, il connaît chaque recoin de Nanterre. Approché par le bi-hebdomadaire, il a refusé l’entretien, préférant garder le silence. Une attitude logique au vu du contexte interne.

Travers–Patat : tensions étouffées, réunion décisive

Depuis plusieurs semaines, la cohabitation entre Travers et Patat fait grincer. La situation s’est enflammée après des articles évoquant les tensions internes, poussant le président à convoquer une réunion décisive le 10 novembre avec les deux hommes.

Patat résume :

« Des choses se sont dites… On s’est expliqués avec Laurent et Philippe. On reste le plus professionnel… »

Les associations de supporters ont demandé à être entendues. Une rencontre a eu lieu mercredi à Jean-Dauger avec Tayeb, Patat et Travers comme l’annonce Midi Olympique, ce jeudi.

Après échanges, chacun a assuré vouloir aller dans le même sens. Patat a même réaffirmé son engagement :

« Je suis sous contrat pendant encore deux ans et demi… Je compte m’engager pleinement dans cette aventure. »

Midi Olympique précise que les deux hommes ont promis vouloir avancer, ensemble, pour le bien de l’institution. Il s’agit clairement d’une avancée majeure pour Bayonne et son président Philippe Tayeb.

Une paix fragile, dépendante des résultats

Pour l’instant, l’apaisement tient, Travers continuant de travailler quotidiennement avec le staff. Mais tout le monde le sait : cette accalmie ne durera que si les résultats suivent.

Affaire à suivre…