Les magnifiques souvenirs de Matt Giteau et Drew Mitchell avec Toulon

Les magnifiques souvenirs de Matt Giteau et Drew Mitchell avec Toulon

Le jeudi 20 novembre 2025 à 10:32 par David Demri

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Les deux anciens joueurs du Rugby Club Toulonnais, Matt Giteau et Drew Mitchell se sont confiés via L’équipe à l’approche du match entre le XV de France et les Wallabies, programmé samedi soir au Stade de France.

Les deux meilleurs amis ont notamment expliqué comment ils se sont rencontrés, en 2004.

Matt Giteau débute : 

« La première fois qu’on s’est rencontrés, c’était lors des Super Rugby Awards en 2004. On avait déjà joué l’un contre l’autre, lui pour les Reds, moi pour les Brumbies. L’année précédente, j’avais été désigné Rookie of the year. Je devais donc remettre le prix à mon successeur, Drew. Il est arrivé sur scène puis m’a poussé sur le côté pour prendre la parole. Je me suis dit : quelle arrogance ! (Rire.) 

Et après, on est devenu meilleurs amis. C’est le parrain de mes enfants, mon témoin de mariage. L’un de nos meilleurs souvenirs ensemble, c’est la Coupe du monde 2015. L’histoire n’a pas connu de happy end parce qu’on a perdu en finale contre les All Blacks (34-17). Mais c’était spécial d’être de retour, d’évoluer à notre meilleur niveau dans l’équipe. »

L’occasion pour Drew Mitchell d’évoquer ses meilleurs moments vécus avec Matt Giteau, à Toulon. Extrait:

« On a eu la chance d’avoir beaucoup de succès ensemble à Toulon. Mon meilleur souvenir, c’est en 2014. En début d’année, on a acheté deux bouteilles de champagne très chères. L’une était pour le Top 14, l’autre pour la Coupe d’Europe. On s’était dit que si on remportait l’une des compétitions, on se poserait un moment juste tous les deux pour boire ce champagne. Matt est très superstitieux, il m’a dit de ne surtout pas mettre la bouteille au frais, mais je l’ai quand même fait le matin de la finale de Coupe d’Europe. »

Matt Giteau enchaine. Extrait:

 « Je me souviens de notre joie partagée au coup de sifflet final (23-6 contre les Saracens). Je n’étais pas heureux pour moi, j’étais content pour mon pote et je me suis souvenu du moment où j’avais demandé à Drew de venir à Toulon et qu’on imaginait l’opportunité de gagner un grand titre ensemble. C’est le moment le plus marquant qui me revient. »

Drew Mitchell l’affirme : le Stade Mayol, c’est le meilleur stade et de loin. Extrait:

« Et il y a Mayol. C’était le meilleur stade, de loin ! C’est un avis biaisé, je le reconnais (sourire). Avant le match, la traversée de la foule jusqu’aux vestiaires, au milieu de tous les supporters… Ce n’est pas le plus grand stade, mais il a une atmosphère unique, juste à côté du port, avec les bâtiments autour, les gens aux fenêtres, le Pilou-Pilou… Et quand le public pensait que le match était plié, il lançait des journaux en l’air ! »

L’ailier Australien explique avoir été marqué par Thierry Dusautoir durant sa carrière. Extrait:

 « Parmi les joueurs que j’ai affrontés, c’est Thierry Dusautoir qui m’a le plus marqué, sans hésitation. Il ne laissait rien passer. Il n’avait pas besoin de parler, son aura était telle que sa seule présence sur le terrain pouvait transcender son équipe. »

De son côté, Matt Giteau évoque Christophe Dominici et Frédéric Michalak. Extrait:

« Moi, j’avais été marqué par Christophe Dominici, avec ses cheveux blonds, quand les Bleus avaient battu la Nouvelle-Zélande à la Coupe du monde 1999 (31-43). Il était beaucoup plus petit que les autres, mais il jouait avec beaucoup de flair. Pour moi, qui n’étais pas du tout costaud, c’était très inspirant. Plus tard, j’ai beaucoup aimé le style de « Freddie » Michalak, la confiance qu’il dégageait sur le terrain. La première fois que j’ai affronté la France, en 2004, il avait fait un super match. Ç’a été un plaisir de jouer avec lui à Toulon. »

Enfin, Matt Giteau évoque le match des Wallabies à venir contre la France. Extrait:

« J’espère qu’on va gagner par 80 ou 90 points (rire). La France est une équipe incroyable, surtout à la maison. C’est toujours différent quand tu joues ici, au Stade de France, la foule, le bruit… J’adore cet environnement. L’hymne a cappella, repris par tout le stade, plongé dans l’obscurité… Vous avez le sens du spectacle ! Et c’est une bonne expérience à prendre pour les jeunes Australiens, qui auront une autre forme de pression à gérer dans deux ans. 

La plupart des joueurs de l’équipe de France font partie des meilleurs du monde à leur poste. Ntamack est un vrai créateur de jeu. Dans les grands moments, certains s’éteignent. Lui, il s’allume. C’est un joueur décisif, comme peut l’être aussi Ramos. Lui, il me fait penser à Federer dans sa manière de jouer son jeu en totale relaxation. Il est fluide dans ses mouvements, ne panique jamais. On a presque l’impression qu’il s’en fout. Mais évidemment, ce n’est qu’une impression visuelle. »

Drew Mitchell conclut : 

« L’équipe de France me fait penser à l’Afrique du Sud dans le sens où elle a construit beaucoup sur la profondeur de son effectif ces dernières années. Il y a bien sûr Ntamack et Dupont, mais les gars qui arrivent à leurs postes sont excellents aussi. 

Et Louis Bielle-Biarrey est tellement rapide… Sa capacité à viser la ligne d’en-but m’impressionne. Parfois, il s’en sort grâce à ses qualités de vitesse. Mais je pense surtout qu’il lit très bien le jeu. Il se positionne à la perfection pour finir les actions. Quand on le regarde, ça semble facile. »

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5 Commentaires

  1. Dédé 20 novembre 2025 at 10h- Répondre

    Souvenirs! souvenirs!

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  2. Mola The Best 20 novembre 2025 at 10h- Répondre

    Des mercenaires.

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    • MounFaroun 20 novembre 2025 at 14h- Répondre

      Tiens l’escoubette du pissadou est de retour…. Nous avait pas.manqué celui-ci

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  3. Zinzala 20 novembre 2025 at 11h- Répondre

    Chaque fois que je viens jeter un œil sur ce blog, je vois des co.tributions inutiles et déplaisantes de personnes se revendiquant de Toulouse. Inutile de leur répondre car comme le dit l’adage latin, on ne jette pas de perles aux pourceaux. Et sinon, on peut se poser la question de la tristesse et de la vacuité d’une existence où un individu, bien à l’abri derrière son anonymat, se précipite pour déblatérer. Minable, est le premier mot qui me vient à l’esprit

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    • JP83400 20 novembre 2025 at 11h- Répondre

      S’il n’y avait que les trolls toulousains qui étaient déplaisant !
      Bon nombre de spécimens toulonnais ne valent pas mieux !

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