Malgré une série de blessures qui s’accumulent, le Stade Rochelais aborde la reprise du Top 14 avec une forme de confiance nouvelle.

Battus lourdement à Toulon le 8 novembre (39-14), les Maritimes ont surtout perdu gros ce jour-là : Semi Lagivala, victime d’une fracture à la cheville et absent quatre mois, ainsi que Will Skelton, touché à la cheville lui aussi pour plusieurs semaines.

À cela s’ajoutent les pépins de Nolann Le Garrec (cuisse) et Paul Boudehent (tendon rotulien) avec le XV de France. Autant dire que la réception de Castres, ce samedi à 16 h 35, se prépare avec un effectif très amoindri.

Pourtant, l’état d’esprit du groupe tranche avec celui de la saison dernière. Là où l’équipe semblait subir son sort, cette année, les Rochelais affichent une vraie capacité à rebondir. « C’est vrai », confirme Dillyn Leyds, capitaine face au CO, qui met en avant l’apport massif des jeunes joueurs déjà utilisés cette saison.

Avec 40 joueurs alignés depuis le début du championnat, l’effectif a trouvé une profondeur qu’il n’avait pas forcément auparavant. Leyds insiste : l’énergie et l’envie des jeunes tirent tout le groupe vers le haut malgré les absences.

La courte pause internationale a aussi permis de respirer un minimum, malgré un repos écourté par rapport à d’autres clubs comme Castres. « Cela a fait du bien », assure l’adjoint Rémi Talès via Sud-Ouest, qui rappelle que les joueurs avaient repris le 14 juillet et accusaient une vraie fatigue physique et mentale. « Tout le monde est arrivé avec le sourire », abonde Leyds.

Cette recharge est indispensable avant d’attaquer un bloc infernal : 11 semaines de compétition, dont un déplacement en Afrique du Sud, et une succession d’adversaires de haut niveau (Castres, Pau, Leicester, Stormers, Bayonne, Toulouse, Toulon, Leinster, Harlequins, Clermont, Lyon).

Un calendrier très costaud, mais que personne ne semble vouloir utiliser comme excuse. Au contraire, le groupe veut montrer qu’il peut tenir malgré les coups du sort, porté par une dynamique bien plus saine que l’an passé.