Kalvin Gourgues : « À Perpignan, faudrait mettre des bouchons dans les oreilles ! »
Kalvin Gourgues : « À Perpignan, faudrait mettre des bouchons dans les oreilles ! »
Le vendredi 21 novembre 2025 à 23:58 par David Demri
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Le jeune trois-quarts centre Toulousain, Kalvin Gourgues s’est confié dans les colonnes de Midi Olympique.
Ce-dernier a raconté l’enfant qu’il était.
Il ne le cache pas : plus petit, il détestait perdre et affirme avoir été un gros rageux. Extrait:
J’étais un gros rageux, comme on dit. Je déteste perdre. Je ne conçois même pas qu’on débute un jeu sans avoir la volonté de le gagner. Sur le terrain, au départ, je pouvais donc péter un câble, voire pleurer de rage. J’ai beaucoup bossé là-dessus, au fil des ans.
Il affirme que son père filmait tous ses matches, quand il était petit. Extrait:
Papa m’a récemment envoyé des images de mes premiers entraînements au Stade toulousain. Mais si je mets tout sur mon PC, il va exploser tellement il y en a… Mon père, il est super perfectionniste. Il diffusait même tous nos matchs sur You Tube et Dailymotion, quand j’étais enfant.
Il faisait ça avec un caméscope et ça ne tremblait pas, non. En revanche, le jour où ma mère a dû le suppléer, c’était n’importe quoi : au moment où je marque un essai, elle a dû sauter en l’air pour célébrer et évidemment, on n’a plus vu que le ciel…
Il explique pourquoi il n’est pas bagarreur. Extrait:
Non. Et puis, ça peut être tellement dangereux, notamment chez les amateurs où les gabarits sont très disparates. Quand ça va trop loin, ça gâche un peu l’image du rugby. En revanche, on peut chambrer, oui.
Déjà, je ne chambre que si je connais le mec en face. Lors de notre dernier déplacement à Pau (30-26), on avait imaginé un stratagème sur les renvois : ne jamais taper sur leur bloc fort, celui composé des deux piliers et Hugo Auradou. Lui excelle là-dessus. Alors, je me mettais face à lui, je changeais ensuite d’endroit au dernier moment et lui tirais la langue. C’était drôle.
Il raconte ensuite une anecdote du côté d’Aimé-Giral. Extrait:
J’ai connu mes premières feuilles de matchs, en Top 14, à l’âge de 18 ans. Un jour, on était en pleine période de doublons et je débutais à l’arrière, à Aimé-Giral. Pendant quatre-vingts minutes, un mec m’a lancé depuis les tribunes : « Retourne en Crabos, toi ! » […] On s’est fait allumer tout le match. À Perpignan, faudrait mettre des bouchons dans les oreilles. Ils essaient de te déstabiliser, les Catalans. Mais c’est le jeu : ils jouent à seize et c’est sympa.
Dans la foulée, il affirme avoir un idole plus jeune : Wesley Fofana. Extrait:
J’ai toujours adoré Wesley Fofana. J’avais un poster de lui, dans ma chambre. La photo de l’essai où il marque un essai de folie contre l’Angleterre : il met un raffut (à Ben Youngs, le demi de mêlée) puis dépose Chris Ashton (l’ailier) en faisant un pas de l’oie. La photo montre le moment où Ashton tente d’ailleurs de faire la cuillère. J’ai grandi avec ça devant les yeux.
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