Pierre Popelin : « J’ai les frissons rien que d’en parler ! »

Pierre Popelin : « J’ai les frissons rien que d’en parler ! »

Le samedi 22 novembre 2025 à 22:12 par David Demri

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Vainqueur du Stade Rochelais à Marcel-Deflandre ce samedi (17-19), pour le compte de la 10e journée de Top 14, le Castres Olympique le doit en partie à son extrême courage en seconde mi-temps, notamment lors d’une période de triple infériorité numérique. L’ancien rochelais Pierre Popelin, ouvreur du CO, ne boude pas son plaisir.

Cette victoire doit faire un bien fou au Castres Olympique, non ?

On avait à se racheter de notre premier bloc. Deux défaites à domicile… L’an passé, on est resté très longtemps une des équipes qui était invaincue à domicile. Là, dès la J1, on a été défait. On a des points à rattraper. Le championnat n’a jamais été aussi serré, c’est assez compliqué de gagner à l’extérieur. On a pris des grosses raclées à l’extérieur dans ce premier bloc. On ne savait pas trop où se jauger, on a retravaillé très fort en revenant de vacances. Je pense que la coupure nous a fait du bien à tous. Ça fait énormément de bien de pouvoir tous se regarder dans les yeux et de se remercier.

N’avez-vous pas la sensation que c’est presque un miracle, avec notamment cette période de triple infériorité numérique à gérer et une totale domination rochelaise en seconde période ?

Ça relève de la force d’un collectif. J’ai les frissons rien que d’en parler. Parce qu’à 12 contre 15, se relever, attendre un en-avant… Je pense que sur la mêlée qu’on défend, derrière, on est quatre. Je dis à « Chabou » (Théo Chabouni), « tant pis, on les laisse marquer sur l’aile. » Je ne sais plus le score à ce moment-là. Je signais s’ils marquaient en bord de touche. Ils font un en-avant… Le scénario, vous le connaissez. C’est exceptionnel. La volonté de tous les mecs a été énorme. Je dis merci à l’intégralité du groupe.

« La compétition est une chose qui m’anime »

Vous n’encaissez que sept points pendant cette période de trois cartons jaune…

Je sens que dans les regards, on est présents. Je sens aussi qu’en face, ils n’ont pas la confiance espérée pour nous rouler dessus. On les a emmenés dans ce money time où on voulait être. Deux points devant, deux points derrière, à la pièce… Le money time a été pour nous. J’ai joué un rôle de casse-pied tout au long du match. Mes anciens collègues m’excuseront, mais ils me connaissent. Ils savent que sur un terrain, la compétition est une chose qui m’anime. J’étais là pour gagner et on l’a fait.

Deux victoires et un match nul sur vos trois déplacements ici, Castres est décidément la bête noire de la Rochelle ?

Je n’ai pas perdu à Deflandre, je suis très content de ça. Je pense que mon ancien manager (Ronan O’Gara), moins. C’est une équipe que je connais par cœur. Je ne triche pas, je ne vais pas chercher les combinaisons, les trucs. Les annonces, je les connais, elles n’ont pas forcément changées depuis. Je m’adapte au jeu qu’ils produisent, je fais beaucoup de travail en vidéo. Ce sont des indications que j’ai dans la tête et qui peuvent me servir quand je suis sur le terrain pour contrer les gars en face. Mais on est la bête noire de personne. On a juste gagné un match à l’extérieur qui nous fait du bien.

Via RMC Sport

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