L’idée de Maxime Lucu pour performer en équipe de France ne va pas plaire du tout aux clubs du Top 14

L’idée de Maxime Lucu pour performer en équipe de France ne va pas plaire du tout aux clubs du Top 14

Le dimanche 23 novembre 2025 à 20:30 par David Demri

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Le demi-de-mêlée international Français Maxime Lucu s’est longuement confié dans les colonnes du journal Le Parisien.

Au cours de cet entretien, Maxime Lucu donne la note de 7/10 pour les Bleus, à l’issue de cette Tournée d’automne. Extrait:

Je dirais 7 sur 10. Il y a eu des bonnes choses quand même. En fait, la défaite contre l’Afrique du Sud a fait mal. On attendait tous ce match, les supporters aussi, il y a eu cette déception… Il a fallu repartir de l’avant et être positifs sur les deux dernières semaines.

Contre l’Afrique du Sud, la stratégie a été claire et précise pendant 60 minutes. On les a mis à mal pendant une bonne partie du match. On prend cet essai en première période un peu contre le cours du jeu, et si on met une de nos deux bonnes occasions au fond dans les cinq premières minutes de la seconde période, le match est tout autre.

À la fin, on a subi leurs assauts physiques et l’apport de leur banc. Hier (samedi), on a vu que les Irlandais jouaient énormément, mais ils ont fini avec quatre cartons jaunes (plus un rouge). En fait, les Sud-Africains t’emmènent dans un piège, et ils t’étouffent.

Selon lui, l’Afrique du Sud et les Blacks sont au-dessus des Français. Extrait:

Bon, je mets l’Afrique du Sud en tête. Quand tu vois la tournée qu’ils font… Après, les All Blacks sont bien revenus. Pour moi, ces deux-là sont au-dessus en ce moment. Nous, je dirais qu’on n’est pas loin derrière eux, avec les Irlandais, les Anglais, les Argentins, etc.

Il tente d’expliquer les difficultés rencontrées par le XV de France. Extrait:

Je pense que ce qu’on a vu en novembre, on peut le mettre en parallèle avec le début du Tournoi, où l’on bat le pays de Galles (43-0) et où on perd en Angleterre (26-25). On a des occasions, mais on est frustrés car on en manque énormément. Globalement, si on regarde ces dernières années, on n’a jamais démarré tambour battant, mais on a toujours fini fort, comme quand on va gagner en Irlande en mars (27-42), où l’on passe 40 points chez elle à une équipe qui dominait l’Europe. Là, on se sépare pour retourner en club mais on aurait aimé continuer à bosser ensemble.

On a plus de difficultés, on est aussi plus mis sous pression. En 2021, on bat les All Blacks et on enchaîne sur le Grand Chelem. Depuis, on est plus contrés par nos adversaires. Les équipes adverses ont énormément progressé et globalement le niveau du haut du tableau mondial s’est renforcé. Il ne faut pas oublier ce qu’on a fait depuis, avec cette victoire sur la Nouvelle-Zélande il y a un an, et ce succès en Irlande lors du dernier Tournoi. Là, l’Afrique du Sud nous a fait mal à la tête, mais il y aura des jours meilleurs.

Selon lui, la solution n’est pas d’ajouter des matches internationaux mais des semaines de préparation. Extrait:

Si on rajoute des matchs internationaux, ça serait compliqué d’enchaîner face à des Irlandais ou des Sud-Africains qui jouent déjà une quinzaine de matchs de moins que nous chaque saison… Mais si on se retrouvait trois semaines avant le début du Tournoi à Marcoussis, ça serait plus simple. Nous, on doit aller vite sans se surentraîner, sinon on arrive complètement rincés. Donc, tu cherches tes automatismes sur les premiers matchs.

On est lucides, on aurait aimé être un peu meilleurs. On a eu besoin de se parler, et on a eu des discussions houleuses, car quand on n’a pas de temps, il faut être honnête et savoir vite se dire les choses. Là, il fallait se parler parce qu’on voyait bien que quelque chose traînait, qu’on n’arrivait pas à aller au bout de ce qu’on voulait faire… Ça a été à l’initiative des joueurs, on a des grands leaders et des champions dans ce groupe qui, quand ils vivent ce genre de matchs, ne peuvent pas être satisfaits.

Il a fallu mettre le holà lundi et mardi, sinon on allait reproduire le même genre de match face à l’Australie. Les habituels leaders ont pris la parole : Greg (Alldritt), les capitaines de touche, les gens dans la charnière, Thomas (Ramos)…

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1 Commentaire

  1. David 23 novembre 2025 at 22h- Répondre

    Si même les joueurs trouvent qu’ils ne jouent pas assez ensembles !!!
    Tout est dit !
    15 matchs de moins pour nos adversaires directs ! ! ! !
    Impossible d’être champion du monde ! ! ! ! !

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