Rodrigue Neti vit une période charnière. Revenu en équipe de France cinq ans après sa dernière apparition, le pilier gauche du Stade Toulousain doit désormais trancher sur son avenir alors que son contrat arrive à son terme dans quelques mois.

Et tout indique que la tendance penche fortement vers une continuité à Toulouse.

La Dépêche fait le point sur ce dossier.

Une parenthèse Bleue avant de penser à son futur

Durant l’automne, Neti a retrouvé le XV de France pour disputer deux matchs importants face aux Fidji puis à l’Australie. Une parenthèse qui comptait pour lui, mais qui a retardé les discussions sur son avenir.

« Je voulais d’abord me concentrer sur la période avec le XV de France », confie-t-il via La Dépêche, lui qui vient d’obtenir ses 3e et 4e sélections.

Maintenant que la tournée est terminée, le dossier est prêt à être rouvert.

Toulouse veut le garder, et Neti veut rester

Au Stade Toulousain, personne ne s’en cache : Neti est devenu le numéro 1 au poste de pilier gauche, un cadre sportif précieux et un joueur apprécié en interne. Le club veut absolument le conserver. Et le principal intéressé ne dit pas autre chose.

Installé à Toulouse depuis son arrivée de Nouvelle-Calédonie en 2012, il s’est construit une vie complète dans la capitale occitane.

« Je n’ai connu que Toulouse depuis que je suis là. J’espère aller le plus loin possible ici à Toulouse. Parce que c’est le club qui m’a fait grandir et fait devenir ce que je suis aujourd’hui. Après, je suis très attaché à Toulouse. Ma femme est d’ici, mes enfants sont nés ici et j’ai tout construit ici. »

Un discours sans ambiguïté, qui témoigne d’un attachement profond au club comme à la ville.

Discussions imminentes… mais pas un dossier fermé

Selon La Dépêche, Bordeaux-Bègles et le Stade Français suivent attentivement la situation. Deux clubs capables d’offrir un projet et un contrat ambitieux à un international confirmé.

Mais la priorité reste au Stade Toulousain, où les échanges vont reprendre très prochainement.

Neti se veut confiant :

« C’est sur la bonne voie et on verra quand les discussions reprendront », glisse-t-il.

Le choix d’un pilier devenu essentiel

À 30 ans, Neti entre dans un moment clé de sa carrière : celui où l’on choisit non seulement un club, mais un cadre de vie familial, une stabilité et une ambition sportive. Et tout mène à penser que le pilier gauche pourrait prolonger l’histoire commencée il y a douze ans.