Romain Buros raconte avoir traversé une période très compliquée
Romain Buros raconte avoir traversé une période très compliquée
Le jeudi 27 novembre 2025 à 14:56 par David Demri
0 Commentaire
Publicité
La saison 2024/2025 devait être la sienne. Elle l’était même déjà. Étincelant depuis des mois sous le maillot de l’Union Bordeaux-Bègles, Romain Buros avait démarré en trombe, au point de décrocher sa toute première sélection face aux All Blacks.
Une soirée réussie, un essai, une confirmation éclatante qu’il appartenait bel et bien au très haut niveau. La voie semblait ouverte pour s’installer durablement chez les Bleus, surtout avec Thomas Ramos repositionné à l’ouverture.
Puis tout s’est brutalement refermé. Une simple béquille contre la Nouvelle-Zélande, au mauvais moment, l’a écarté des terrains pendant de longues semaines. La suite n’a été qu’une accumulation de contretemps.
Revenu à temps pour les phases finales, Buros a de nouveau été touché, notamment lors du parcours européen de l’UBB. Et lorsque la nouvelle saison a débuté, c’est un mollet récalcitrant qui l’a arrêté en pleine préparation, l’obligeant à patienter jusqu’à la fin du premier bloc pour refouler la pelouse.
Cette succession de pépins a fini par user le mental du joueur. Il l’a reconnu dans l’émission 100%UBB sur Ici Gironde :
« Les blessures qui me sont arrivées, ça a été beaucoup de petites blessures, qui n’ont, au final, jamais été les mêmes. C’est compliqué, il faut l’accepter mentalement parce que sinon, on a tendance à se ronger et à se dire que ça ne va jamais se finir. Ça peut devenir compliqué. J’ai eu un peu de mal, mais j’ai fini par l’accepter. J’ai l’espoir et la quasi-certitude que ça me servira pour la suite. »
Aujourd’hui, Buros veut enfin enchaîner. Pour retrouver son rythme, son explosivité, son instinct. Pour redevenir ce joueur qui avait bousculé la hiérarchie nationale.
L’UBB l’attend, le Top 14 aussi. Et si son corps le laisse désormais tranquille, l’arrière bordelais pourrait très vite redevenir un élément clé du paysage français.
Publicité
0 Commentaire
