Yannick Bru gavé : « Ils n’étaient pas là et quand ils reviennent, il faut leur donner une semaine de repos… »
Yannick Bru gavé : « Ils n’étaient pas là et quand ils reviennent, il faut leur donner une semaine de repos… »
Le vendredi 28 novembre 2025 à 11:39 par David Demri
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La fenêtre internationale est terminée, mais les entraîneurs ne récupèrent pas pour autant l’ensemble de leurs cadres. Entre blessures, fatigue et obligations réglementaires, la 11e journée de Top 14 se prépare dans un climat d’ajustements permanents.
Les clubs, pourtant impatients de retrouver leurs leaders, doivent respecter une règle stricte : chaque joueur doit bénéficier d’une semaine complète de repos entre le 8 septembre et le 31 décembre. Et pour les internationaux, impossible de la prendre en novembre, sous le maillot bleu.
Après une tournée d’automne exigeante, les staffs jonglent entre impératifs sportifs et contraintes RH. À Toulouse, Thomas Ramos, Anthony Jelonch, Thibaud Flament ou Julien Marchand ont été laissés totalement au repos en début de semaine. À l’inverse, Romain Ntamack, Kalvin Gourgues ou Manny Meafou ont repris immédiatement l’entraînement, disponibles pour la réception du Racing 92.
Même constat du côté de l’Union Bordeaux-Bègles. Maxime Lucu, Nicolas Depoortere et Maxime Lamothe étaient bien présents mardi pour préparer le déplacement à Montpellier. Mais Louis Bielle-Biarrey et Damian Penaud ont été laissés au repos.
Un casse-tête pour le Bordelais Yannick Bru :
« Ils n’étaient pas là et quand ils reviennent, il faut leur donner une semaine de repos… C’est un peu chiant. C’est la partie DRH du rôle de manager. »
Il ajoute :
« On va répartir ces périodes de repos sur deux ou trois matchs. On ne peut pas tout faire d’un coup, sinon c’est un doublon de plus. »
Le Racing 92 doit composer avec des internationaux français, fidjiens ou argentins. Patrice Collazo mise sur une gestion individualisée : « On va faire au mieux, en individualisant. Quand ils reviennent, ils sont à disposition du Racing. Le Racing, c’est l’institution qui leur permet d’être en équipe de France. »
Pour les Franciliens, la semaine est d’autant plus stratégique qu’un déplacement périlleux les attend à Toulouse, avant deux échéances de Challenge Cup.
La gestion de Gaël Fickou illustre cette coopération entre clubs et sélection. Le centre francilien l’a expliqué sans détour :
« J’ai la chance, grâce au Racing 92 et à Patrice Collazo, de pouvoir me préparer au mieux, d’avoir moins de temps de jeu. En accord avec Fabien, on a trouvé le bon équilibre. Je performe, je suis frais mentalement. »
Cette 11e journée de Top 14 marque le début d’un nouveau casse-tête pour les entraîneurs : relancer leurs internationaux… sans les brûler.
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3 Commentaires

C’est le règlement tu dois le savoir. Il a les boules d’avoir perdu a chacun contre pau.
Non mais c’est vrai. Je comprends les entraineurs de top14 . Difficile voir de plus en plus ingérable avec les nouvelles reg’es qui risquent de se mettre en place..
Eric
Pilou pilou
On dirait que certains entraîneurs découvrent les contraintes pendant les périodes de doublons, surtout quand c’est tes joueurs qui sont concernés.