Après le coup de gueule de Laurent Labit et la délocalisation à Béziers, l’USAP retrouve de l’énergie avant son déplacement à Castres.

Le retour des internationaux et l’arrivée surprise de Benjamín Urdapilleta donnent de l’espoir à Perpignan, qui vise un rebond crucial dans sa quête pour rester en Top 14.

La défaite à Béziers a laissé des traces, mais l’USAP n’a plus de répit : il faut rebondir dès ce week-end face à Castres.

Sur le terrain, le staff a intensifié les entraînements. Nicolas Nadau a peaufiné les gestes techniques avec les trois-quarts, en insistant sur les passes après-contact et la vitesse d’exécution.

Joe Worsely, entraîneur de la défense, espère tirer profit du retour des internationaux. Extrait :

« On a un effectif différent en comparaison de la semaine dernière, on a élevé notre niveau d’entraînement avec ces joueurs internationaux. J’espère que cette amélioration globale va produire la performance que l’on souhaite par rapport au duel face à Montpellier. »

Ducan Paia’aua, enfin rétabli, devra apporter son expérience au centre du terrain, aux côtés de Jerónimo de la Fuente, tandis que Jordan Petaia sera positionné sur une aile pour apporter de la vitesse et de la profondeur. La troisième ligne, composée de Jamie Ritchie, Max Hicks et Joaquín Oviedo, offrira des options variées pour gérer les collisions et faire face à la densité castraise.

Via Midi Olympique, Benjamín Urdapilleta, de retour dans l’élite, affiche sa motivation sans faille. Extrait :

« Je m’entraînais trois fois par semaine pour garder un peu de physique. Inconsciemment, je pensais peut-être qu’un club pouvait me rappeler, et quand j’ai reçu le message de Laurent Labit, j’ai rigolé au début. Et après discussion avec mon entourage et le coach, il m’a expliqué ses attentes et j’ai foncé. »

L’ouvreur argentin, qui détient le record de points en Top 14, rappelle sa mission principale. Extrait :

« Mon objectif principal, c’est de maintenir ce club historique de Perpignan dans l’élite, je ne suis pas venu ici en vacances ! Castres, ils ne lâcheront rien là-bas. Et je pense que Santiago Arata a eu peur de jouer contre moi ! Plus sérieusement, quand j’ai regardé le calendrier, je savais que si je signais avec Perpignan, j’allais retrouver cet endroit qui reste dans mon cœur. »

Avec ces retours et ce regain d’énergie, Perpignan semble déterminé à transformer la colère et la frustration des dernières semaines en performance sur le terrain. Le déplacement à Castres sera un test majeur pour mesurer la capacité du club à se relancer dans sa lutte pour le maintien.