Ce samedi, Clermont s’est imposé à domicile contre le Stade-Français à l’occasion de la 11ème journée du Top 14.

Les Auvergnats se sont imposés sur le score étriqué de 36 à 32 grâce à un essai inscrit par Lucas Tauzin à la dernière seconde de jeu.

Interrogé via La Montagne, le manager de Clermont, Christophe Urios a analysé cette victoire. Extrait:

On sort fatigué d’un match comme ça (il souffle). On s’est compliqué la tâche, notamment sur la fin. Je trouve que la première mi-temps a été rondement menée, même si l’on a eu des difficultés sur la conquête directe. Se retrouver à 17-10 à la mi-temps, c’était dur. Être à 17-17 à la 42e, c’était encore plus dur. En deuxième mi-temps, on a été sous pression par rapport à leur touche, leur maul, leur mêlée. Ce n’est pas un match abouti de notre part, mais il est gagné avec pas mal de panache sur la fin.

Finalement, le dernier maul est le seul maul où l’on a couru. J’étais surpris, d’ailleurs, qu’il n’y ait pas eu de pénalité. J’étais surpris qu’il n’y ait pas essai de pénalité.

Il revient sur la dernière action du match. Extrait:

Je trouve que les joueurs ont fait preuve d’audace. Ils ont refusé la défaite. On s’est posé la question de prendre la pénalité, mais un match nul n’aurait ramené qu’un point supplémentaire. Je les ai suivis, et c’était bien. Ça se termine bien. Si on perd le ballon, on est comme des idiots. Tout le monde était finalement assez d’accord pour aller en touche.

Dans la foulée, Christophe Urios n’a pas manqué de répondre à Morgan Parra, le technicien Parisien ayant insinué que l’arbitre a laissé Clermont gagner. Extrait:

Ça ne m’étonne pas qu’il dise ça. Il voit bien qu’il n’y a pas en-avant. C’est du bon sens, quand même. Si tu dis qu’il y a en-avant sur cette action, c’est de la mauvaise foi. Peut-être qu’il est de mauvaise foi… Il ne faut pas déconner, quand même. À mon avis, c’est plus de la déception d’avoir perdu le match.