Le Racing 92 a vécu une soirée aussi frustrante qu’incompréhensible à Toulouse. En cause : un geste insensé de Janick Tarrit sur Efraín Elias, qui a totalement changé le cours du match.

Même ses coéquipiers n’en revenaient pas.

Un geste qui surprend tout le monde

Après la rencontre, Guillaume Cramont, avec humour, a résumé la scène :

« Il a fait une Zizou ».

Une petite formule pour dédramatiser une action qui a pourtant coûté très cher aux Parisiens.

Chez les Racingmen, les visages étaient fermés. Patrice Collazo, lui, n’a pas mâché ses mots :

« Quand on est entraîneur, on prévoit beaucoup de choses mais il y a une chose qu’on ne prévoit pas, c’est la bêtise. Je peux tout comprendre, tout entendre mais il y a des trucs, c’est non. Quand ça met l’équipe en danger, quand ça casse la dynamique, c’est fini de non-recevoir. »

Un entraîneur en colère froide

Collazo a expliqué qu’il n’y aurait pas de discussion avec Tarrit dans l’immédiat :

« Il n’y a pas de débat. Pas d’explication et pas de débat. C’est factuel. On le gère tous les jours avec le staff ».

Une mise au point claire, sans détour.

L’exclusion qui fait basculer le match

Les Franciliens étaient pourtant dans leur match. Mais après ce geste, tout s’est écroulé. Collazo l’analyse sans détour :

« Ce n’est pas tant le nombre de points d’écart qui a fait mal. Le rouge a vraiment été violent pour les mecs. Le geste n’est même pas dans l’action, le ballon était à trois mètres, sorti du terrain, la sirène avait retenti… Il s’est passé dix secondes quoi. Ça a secoué les mecs. Ça nous a démobilisés. »

Même le retour positif du déplacement n’a pas suffi à adoucir son amertume :

« Je n’ai rien à reprocher aux joueurs. Il faut être une équipe pour jouer Toulouse, c’est simple. »

Un coup de tête qui efface tout le reste

Dans un match pourtant marqué par le retour d’Antoine Dupont et le départ de Pita Ahki, l’action de Tarrit a pris le dessus dans toutes les discussions d’après-match. Et ce n’est pas Collazo qui dira le contraire :

« Le geste de Tarrit a anéanti le travail de toute une semaine ».

Un constat brutal. Mais dans un Top 14 où chaque détail compte, une erreur comme celle-ci se paie cash.