À deux ans du coup d’envoi de la Coupe du monde 2027 en Australie, un premier rendez-vous décisif attend le rugby mondial : le tirage au sort des poules, organisé mercredi matin à Sydney (10h, heure française).

Un événement à suivre en direct sur le site et l’application RMC Sport, et qui déterminera le chemin du XV de France jusqu’aux phases finales.

Seule certitude pour l’instant : en tant que pays hôte mais non tête de série, l’Australie sera automatiquement positionnée dans la poule A, où elle disputera également le match d’ouverture.

Grâce à son classement parmi les six meilleures nations mondiales, le XV de France figure dans le chapeau des têtes de série aux côtés de l’Afrique du Sud, de la Nouvelle-Zélande, de l’Angleterre, de l’Irlande et de l’Argentine. Reste à savoir quelle poule héritera l’équipe de Fabien Galthié… et surtout si le tirage lui offrira un parcours plus ou moins escarpé vers les phases finales.

Pour cette onzième édition de la Coupe du monde, le format évolue : six poules, dont sortiront les deux premiers et les quatre meilleurs troisièmes pour former un tableau à 16 équipes. Mais ce sont surtout les conséquences de ce découpage qui intéressent les Bleus.

Les équipes issues des poules E et F bénéficieront d’un tableau nettement plus abordable :

• En 8e de finale, elles affronteront un 2e de poule.
• En cas de qualification en quarts, elles défieront encore… un autre 2e de poule.

Un chemin théoriquement plus clément.

À l’inverse, les formations qualifiées depuis les poules A, B, C ou D feront face à une voie beaucoup plus piégeuse :

• Un 3e en 8e de finale,
• Puis probablement un 1er de poule en quarts.

Un menu autrement plus corsé pour espérer rallier le dernier carré australien.

Pour le XV de France, la conclusion est limpide : éviter les poules A à D serait un avantage stratégique majeur. Les groupes E ou F offriraient un parcours sensiblement plus accessible et pourraient peser lourd dans la quête d’un retour en force au sommet du rugby mondial.

Réponse mercredi matin à Sydney : le destin mondial des Bleus pourrait bien se jouer dès les premières boules tirées.