Le Stade-Toulousain annonce vouloir empocher le plus de bonus offensifs possibles en Champions Cup !
Le Stade-Toulousain annonce vouloir empocher le plus de bonus offensifs possibles en Champions Cup !
Le dimanche 7 décembre 2025 à 1:21 par David Demri
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Toulouse ouvre sa Coupe des champions avec un impératif de précision totale. L’objectif est clair : réussir un parcours sans faute, à la maison comme en déplacement, pour rester dans la course à une septième étoile. Le club connaît le prix du moindre relâchement. La saison dernière, un simple bonus offensif manqué à Durban avait suffi à renverser toute la dynamique.
Ce précédent a laissé des traces. Malgré un quasi-parfait 19 sur 20 au premier tour, les Rouge et Noir avaient dû voyager lors des matches couperets, devancés par l’UBB. Le quart à Toulon était passé de peu. La demi à Bordeaux, non. Le rappel est brutal : laisser filer un point signifie s’exposer.
Les chiffres renforcent ce constat. Aucun champion n’a chuté en phase de poules depuis plus de dix ans. Ce contexte explique la fermeté du discours tenu par Ugo Mola.
« C’est une compétition bien particulière où tu n’as pas trop le droit de perdre… C’est un sprint… Il n’y a pas de place au hasard, pas de place à l’erreur… Bien démarrer sera une évidence pour ne pas avoir à cravacher et à laisser trop d’énergie avant le printemps. »
Cette rigueur est d’autant plus essentielle que Toulouse, malgré sa domination sur les premières phases depuis trois saisons, n’a converti ce rythme parfait qu’une seule fois en titre : en 2024, l’unique année où le club avait bouclé un 20/20. Une statistique qui résume l’exigence extrême de cette compétition.
Le tirage n’a pas offert de zone de confort. Les Sharks d’abord, puis Sale à Ernest-Wallon. Ensuite, deux déplacements piégeux : Glasgow, quart-finaliste en 2024, et les Saracens, triple vainqueur de l’épreuve. Un bloc d’hiver dense, physique, calibré pour tester les prétendants.
Julien Marchand connaît la clé.
« Il faudra prendre tous ces matches hyper décomplexés, jouer le truc à fond, s’y filer, prendre du plaisir, éviter de se pointer avec une chappe de plomb au-dessus de la tête, être nous-mêmes, faire les choses simplement et se jeter dans cette compétition sans calcul. » Mais la réalité finira par imposer quelques équations : bonus offensifs, différence de points, gestion de l’écart. La formule l’exige.
Cette Coupe d’Europe, elle aussi, a changé. Le prestige a fluctué au fil des réformes, certaines équipes choisissant de la jouer pleinement, d’autres beaucoup moins.
Thomas Ramos résume cette évolution avec lucidité :
« C’est vrai que la Coupe d’Europe qu’on a connue en tant qu’enfant nous faisait certainement plus rêver… Mais dire que la compétition d’aujourd’hui ne nous fait pas envie, ça serait vous mentir… Certaines équipes se permettent de faire tourner… Si tu t’amuses à compter combien d’équipes la jouent vraiment, je pense qu’avec tes deux mains, t’as largement assez de doigts… Nous, en tout cas, on est décidés à jouer cette compétition à fond. »
Toulouse est prévenu. Le premier chapitre s’écrit aujourd’hui contre Durban. Et dans cette compétition, tout commence — et souvent tout se joue — dès le premier pas.
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