Malgré la claque reçue contre les Saracens, les Clermontois affirment s’être envoyés comme des chiens
Malgré la claque reçue contre les Saracens, les Clermontois affirment s’être envoyés comme des chiens
Le dimanche 7 décembre 2025 à 23:07 par David Demri
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Pour son entrée en Champions Cup, l’ASM Clermont a vécu une soirée très compliquée à Londres. Battus 47–10, les Auvergnats repartent sans point… et sans la moindre satisfaction. Même le lancement du maillot Europe, très attendu par les supporters, a tourné à la mauvaise publicité.
Sur la pelouse synthétique du StoneX Stadium, les Clermontois n’ont jamais trouvé la moindre solution. Complètement étouffés par l’impact des Saracens, ils ont subi d’un bout à l’autre du match.
L’équipe marketing, qui espérait un joli coup de projecteur pour le “third”, a dû déchanter : l’“armure” dessinée sur les épaules de Jauneau et de ses coéquipiers a vite craqué.
Farrell en maître d’orchestre, Clermont sans réponse
Owen Farrell a dirigé le match comme à l’entraînement. Jeu au pied chirurgical, transversales impeccables… Le capitaine anglais a constamment mis Clermont dans le rouge, jusqu’à pousser l’ASM à défendre sans répit.
Clermont a beaucoup plaqué, tant bien que mal. Le troisième ligne Anthime Hemery le résume sans détour via La Montagne : « On s’est envoyé comme des chiens ».
L’engagement n’a pas manqué, mais cela n’a pas suffi. Les Saracens avaient déjà bouclé le bonus offensif à la pause, menant 26–0 après quatre essais.
Des fautes à répétition et un terrain qui ne pardonne pas
Chaque fois que les Clermontois avaient une opportunité, une erreur technique venait tout gâcher : en-avant, soutien trop tardif, transmission imprécise. Sur une pelouse synthétique aussi rapide, le moindre faux pas était sanctionné immédiatement.
Axel Guillaud a bien essayé de redonner un peu d’air en marquant dès le retour des vestiaires (26–5). On a cru à un réveil, l’espace de quelques minutes. Mais ce petit espoir a été anéanti par le jeune ailier anglais Noah Caluori (19 ans), auteur d’une action spectaculaire.
À partir de là, le match était plié. Plus rien ne pouvait empêcher la déroute.
Urios lucide : “On est loin du compte”
À la fin de la rencontre, Christophe Urios n’a pas cherché d’excuses :
« Aujourd’hui, on a donné ce qu’on avait à donner, mais on est loin du compte… On va se remettre au travail lundi, puis basta ! »
Avec zéro point pris et cinq offerts aux Saracens, l’ASM est déjà sous pression dans la course à la qualification. La réception de Sale, samedi prochain, devient capitale. Clermont devra montrer un tout autre visage pour retrouver l’élan aperçu contre le Stade Français.
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Hemery devrait revoir les matches de ses copains Simone, Tauzin et Simmons. Trop de joueurs en dilettante, à priori tous partants et tous déjà au courant.