George Moala fait son grand retour en tant que titulaire
George Moala fait son grand retour en tant que titulaire
Le mardi 9 décembre 2025 à 20:14 par David Demri
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Après la gifle reçue à Londres, Clermont se remet péniblement en ordre de marche. Les Saracens ont rappelé aux Auvergnats ce qu’était le très haut niveau, et le club n’a plus vraiment le luxe de tergiverser : pour rester vivant en Champions Cup, la réception de Sale samedi (16h15) ressemble déjà à un tournant.
La bonne nouvelle, c’est que le vestiaire retrouve de la profondeur.
Un Michelin qui se remplit… et qui respire un peu mieux
L’ambiance était presque étrange lors de la séance de mardi : l’infirmerie s’est vidée d’un coup. Plusieurs cadres ont rechaussé les crampons, ramenant de la densité à un groupe qui tournait au ralenti depuis plusieurs semaines. George Moala, Marcos Kremer, Kylan Hamdaoui, Giorgi Akhaladze, Thomas Ceyte… Autant de noms qui changent immédiatement le visage de l’équipe.
Pour Frédéric Charrier, responsable de l’attaque, c’est un soulagement : retrouver ces joueurs expérimentés permet de stabiliser un collectif qui s’était délité à Londres. Il espère surtout que cette colonne vertébrale retrouvée donnera le ton samedi. Moala, par exemple, n’avait plus été titulaire depuis la fin de saison dernière.
Des arrières en concurrence, une rareté ces dernières semaines
L’absence de Baptiste Jauneau et Bautista Delguy, actuellement en semaine de repos, aurait pu laisser un vide. Mais ce coup-ci, Clermont avait de quoi compenser. Raka, Loaloa, Jurand… plusieurs profils offensifs ont animé la séance, offrant enfin de la concurrence et du rythme dans une ligne de trois-quarts qui manquait d’automatismes.
Charrier l’a reconnu : quand trop de joueurs manquent, les entraînements perdent en qualité et le niveau global s’effrite. Le retour d’un effectif plus complet doit aider à remettre les bases en place et à retrouver une dynamique positive.
L’impact mental, le vrai chantier
Ce renfort physique doit aussi se traduire dans les têtes. Face aux Saracens, la marche était trop haute et Clermont n’a jamais donné l’impression d’exister. Au Michelin, il faudra montrer autre chose : autorité, unité et capacité à imposer un rythme.
Des joueurs comme Kremer ou Raka, qui connaissent par cœur l’exigence des joutes européennes, peuvent servir de relais dans ce domaine et guider un groupe où beaucoup découvrent encore la Champions Cup. Sacha Lotrian l’a dit sans détour : perdre ce match condamnerait quasiment les espoirs de qualification.
Une pression assumée
Pour les Auvergnats, ce match ressemble donc à un révélateur : continuer à subir ou se remettre dans le sens du vent. L’effectif est plus dense, l’énergie semble revenir, et le Michelin attend une réaction d’orgueil. Les Clermontois savent qu’ils n’ont plus de joker et qu’une victoire, si possible large, est indispensable.
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