Découvrez comment Toulouse a « galéré » pour recruter Luke McAlister, en 2011
Découvrez comment Toulouse a « galéré » pour recruter Luke McAlister, en 2011
Le mardi 9 décembre 2025 à 23:15 par David Demri
3 Commentaires
Publicité
Lorsque Luke McAlister débarque à Toulouse en 2011, beaucoup découvrent un All Black élégant, capable de jouer 10 ou 12, mais peu savent à quel point le Stade toulousain courtisait le joueur depuis des années.
À vrai dire, son arrivée n’est pas un simple transfert : c’est l’aboutissement d’un feuilleton entamé bien avant son premier entraînement à Ernest-Wallon.
Midi Olympique raconte l’arrivée de Luke McAlister à Toulouse.
Une histoire de famille, presque une tradition
La trace laissée par Luke McAlister à Toulouse est revenue sur le devant de la scène ces dernières semaines avec le départ de Pita Ahki, parti en légende après sept titres. Un clin d’œil familial puisque son épouse, Kayla McAlister, meilleure joueuse du monde à 7 en 2013, n’est autre que la sœur de Luke. Chez les McAlister, visiblement, Toulouse occupe une place particulière.
Bien avant Ahki, c’est Luke qui avait conquis le public toulousain dès sa première saison, en jouant un rôle central dans le titre 2012, notamment lors de la finale contre Toulon où il avait inscrit l’intégralité des points stadistes au pied.
Pourtant, l’histoire aurait pu se dérouler quatre ans plus tôt : dès 2007, Jean-Michel Rancoule, chargé du recrutement, s’était envolé pour la Nouvelle-Zélande pour tenter de le convaincre. En vain : McAlister choisira Sale.
La France dans un coin de sa tête
Ironie du destin : la même année, lors du Mondial 2007, le joueur découvre Toulouse avec les All Blacks face à la Roumanie et tombe sous le charme. « J’ai déjà joué à Toulouse lors de ce Mondial […] et c’est une belle ville », confiera-t-il plus tard. La graine est plantée.
Après un retour aux Blues en 2009, McAlister s’éloigne peu à peu de la sélection. Il espère secrètement le Mondial 2011, mais comprend rapidement que les sélectionneurs cherchent avant tout « un remplaçant à Dan Carter », poste qu’il n’a « jamais vraiment joué avec les All Blacks ». L’idée d’un départ mûrit donc naturellement.
Toulouse revient à la charge
Au même moment, Toulouse cherche un profil hybride pour compenser le départ annoncé de David Skrela. L’opportunité est parfaite. Rancoule relance le dossier et discute même avec le père du joueur. Les négociations avancent cette fois rapidement.
McAlister signe alors jusqu’en 2014. Il explique son choix avec enthousiasme : « Cela va être un nouveau défi pour moi […] Toulouse est manifestement l’un des meilleurs clubs français ».
L’arrivée devait se faire après la Coupe du monde… mais les sélectionneurs ne comptant pas sur lui, tout s’accélère. « La vie continue, et je vais rejoindre Toulouse rapidement », déclare-t-il.
Le 22 août 2011, il atterrit à Blagnac. Quatre jours plus tard, un coup du sort le projette déjà sur la feuille de match à Bayonne après la blessure de Lionel Beauxis à l’échauffement. Le début d’une intégration éclair.
Le renouveau d’un joueur
En quelques semaines, McAlister devient le patron du jeu. Il avoue retrouver une forme de liberté : « Je me sens bien dans mon rugby pour la première fois depuis un moment ». Malgré l’absence de Coupe du monde, il assume totalement son choix : « Je prends vraiment beaucoup de plaisir depuis que je suis à Toulouse ».
La suite ? Un Bouclier dès sa première saison, comme Byron Kelleher avant lui, et plus tard Pita Ahki. Une continuité presque familiale dans l’art de laisser une empreinte forte sur le club rouge et noir.
Publicité
3 Commentaires

Mis à pars la femme le Pita, les 2 hommes n’ont rien à voir… Mac Alister a fait des étincelles pendant… 6 mois. Après, plus rien.
J’ai compris ce qui se passer quand je le voyais plus souvent en discothèque que sur le terrain…
Il a fini au…. RCT. Pas étonnant que les supporters du RCT ne veulent plus d’anciens joueurs du ST 🙂
Heu…
Tu vas devoir revoir tes classiques. Mac Alllister a été plusieurs saisons très très brillant au ST.
C’est pas plutôt Kelleher qui allait en boîte….