Ugo Mola pointe du doigt certains joueurs après la débâcle contre Glasgow !

Ugo Mola pointe du doigt certains joueurs après la débâcle contre Glasgow !

Le dimanche 14 décembre 2025 à 23:06 par David Demri

1 Commentaire

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Le Stade Toulousain a vécu en Écosse l’une de ses soirées européennes les plus déroutantes. Maîtres du jeu pendant quarante minutes, les Rouge et Noir, déjà en tête 21-0 à la pause, ont ensuite sombré face au réveil furieux des Glasgow Warriors, encaissant un improbable 28-0 dans le second acte.

Cette bascule brutale met en lumière de profondes insuffisances et laisse planer de sérieux doutes avant un déplacement crucial aux Saracens, le 11 janvier.

Une bascule historique : de la maîtrise totale à l’effondrement

Impossible de reconnaître Toulouse après la pause. L’équipe, pourtant renversante en première période, a totalement perdu le fil.

À la sortie du match, Julien Marchand résumait le choc ressenti dans le vestiaire :

« C’est assez rare dans le rugby, mais c’est déjà arrivé. Je ne sais pas si nous, on l’avait déjà vécu. Peut-être que oui. »

Pourtant, rien dans les saisons précédentes ne ressemble à un tel renversement. Le vent violent a certes influencé la rencontre, mais ne suffit pas à expliquer la perte totale de contrôle.

Une stratégie stérile : des pénaltouches qui coûtent cher

Avec un vent favorable, Toulouse avait une idée claire : capitaliser au maximum avant de devoir défendre contre les éléments. L’équipe s’est créée huit incursions dans les 22 mètres écossais, mais n’a marqué que trois fois. Un déchet lourd de conséquences, notamment dans l’utilisation systématique des pénaltouches, qui n’ont jamais abouti.

Même Ugo Mola s’en désolait :

« On a huit entrées dans leurs 22 mètres et on ne marque que trois fois. C’est trop peu au regard de notre domination. […] La stratégie n’a pas été payante. »

Le centre Kalvin Gourgues n’en disait pas moins : « On aurait pu être plus pragmatiques. C’est peut-être ce qui nous coûte la victoire. »

Un deuxième acte cauchemardesque : défense dépassée et impact physique perdu

Dès le retour des vestiaires, Glasgow a imposé un rythme impossible à suivre pour les Toulousains. Toujours en retard, trop hauts en défense, ils ont constamment subi les impacts.

Gourgues admettait clairement l’erreur d’approche :

« On les a pris un peu trop haut. Du coup, on subissait les impacts. […] Avec le vent en leur faveur, chaque pénalité concédée nous ramenait dans nos 5 mètres. Et on prenait des mauls sur la gueule. »

Pour Marchand, le constat était amer :

« On n’a aucune excuse. On a fait trop de conneries en seconde période. […] On n’a pas réussi à être assez raides pour tenir ce match jusqu’au bout. »

Un banc qui n’a pas répondu présent

L’un des points les plus surprenants reste l’impact quasi inexistant des remplaçants, habituellement une force du Stade. L’arrivée des “finisseurs”, dont Emmanuel Meafou et Joel Merkler, n’a apporté ni puissance ni stabilité.

Mola regrettait des changements sans effet :

« À l’évidence, notre banc n’a pas amené ce qu’on souhaitait qu’il amène, notamment en termes de puissance et de déplacement, regrettait Mola. On pensait que le coaching allait nous amener une plus-value, et c’est à ce moment-là qu’on a sombré. »

Conséquences : une qualification compliquée et un défi immense à Londres

Toulouse n’est pas éliminé, mais sa marge de manœuvre est devenue très faible. Troisièmes de leur poule, à quatre points de Glasgow, les Rouge et Noir doivent impérativement battre les Saracens puis Sale pour espérer recevoir en huitième.

Marchand reste déterminé :

« On a assez d’expérience pour savoir que la compétition n’est pas finie. On a déjà connu des moments difficiles. On va se mobiliser, repartir de l’avant et ne rien lâcher. »

Même ton combatif pour Gourgues :

« S’il faut se déplacer en phase finale, on ira. Et on fera en sorte de se servir de ce match de Glasgow pour ne plus tomber dans le panneau. »

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1 Commentaire

  1. Robert GUITARD 15 décembre 2025 at 19h- Répondre

    Parlez nous de Toulon un peu.
    La défaite de Toulouse vous rend plus heureux que la victoire de Toulon.