Le calvaire se poursuit pour le Biarritz Olympique qui porte plainte contre X

Le calvaire se poursuit pour le Biarritz Olympique qui porte plainte contre X

Le vendredi 19 décembre 2025 à 1:14 par David Demri

3 Commentaires

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Le passé continue de peser lourdement sur le présent du Biarritz Olympique. Trois ans après les faits, le club basque se retrouve aujourd’hui sanctionné pour des opérations financières réalisées sous l’ancienne gouvernance, ravivant un feuilleton judiciaire qui semblait pourtant déjà bien chargé.

Sous la présidence de Jean-Baptiste Aldigé, aujourd’hui à la tête de Nice Rugby, certains transferts conclus en 2022 font désormais l’objet de soupçons très sérieux. En toile de fond : des mécanismes de financement jugés irréguliers par les instances du rugby professionnel.

Sud-Ouest fait le point sur cette affaire.

Deux transferts dans le viseur

Les opérations concernées portent sur les arrivées de Thomas Sauveterre et Adrian Motoc, recrutés respectivement depuis Carcassonne et Aurillac. Selon les éléments reprochés, les clauses libératoires de ces deux joueurs auraient été réglées via un montage financier non conforme, impliquant des circuits extérieurs au club.

Une méthode qui aurait été suggérée à l’époque par Arnaud Dubois, devenu par la suite président du BO, et qui expose aujourd’hui le club à des sanctions disciplinaires, indépendamment des responsabilités individuelles.

Une sanction sportive et financière

La Ligue Nationale de Rugby n’a pas tardé à trancher. Le Biarritz Olympique a écopé d’un retrait de deux points fermes au classement, assorti de deux points avec sursis, ainsi que d’une amende de 10 000 euros. Cette décision s’ajoute à une précédente sanction liée à un écart comptable sur le budget de la saison passée, déjà pénalisée par des points de sursis et des amendes supplémentaires.

Pour la direction actuelle, le sentiment est amer. Le club paie aujourd’hui des pratiques dont il estime ne pas être directement responsable. « Peut-être qu’il y a faute, mais on ne sait pas qui l’a faite. Et surtout, il n’y a aucune preuve que l’argent du BO a payé les clauses des joueurs », confie une source interne via Sud-Ouest.

Un nouvel épisode judiciaire en cours

Parallèlement à la sanction sportive, le BO a relancé le volet judiciaire. Début décembre, une nouvelle plainte contre X a été déposée, venant compléter une procédure déjà engagée fin 2024 pour « abus de biens sociaux ». Les investigations portent sur plusieurs opérations suspectes réalisées durant l’ère Aldigé, pour des montants significatifs.

Le club basque n’exclut pas non plus un recours contre la décision de la LNR. Il disposera d’un délai de sept jours après réception de la notification officielle, attendue début janvier, pour faire appel.

En attendant, le Biarritz Olympique avance sur un fil, contraint de composer avec les conséquences sportives et institutionnelles d’un passé qu’il n’a toujours pas totalement réussi à refermer.

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3 Commentaires

  1. penherbreizh 19 décembre 2025 at 10h- Répondre

    ?????????? Quand il y a changement de président, il n’y a pas obligatoirement contrôle de tout ? Montant des avoirs, contrôle des contrats, personnels payés, etc… A la fois par l’équipe du nouveau président et l’ancienne et / ou par des cabinets de gestions ou d’avocats ??? Là j’ai l’impression que l’ancien président a dit, tiens voilà les clés de la maison, bonne chance

    • Flowrian 19 décembre 2025 at 12h- Répondre

      Je pense surtout qu’Aldigé a du laisser des squelettes dans les placards… ou plusieurs placards.

  2. Boom 19 décembre 2025 at 14h- Répondre

    ce club a toujours été sous perfusion ?