Le demi-de-mêlée international Français Baptiste Serin a récemment prolongé son contrat avec le Rugby Club Toulonnais.

Ce-dernier est désormais lié avec le RCT jusqu’au mois de juin 2028.

Lors d’un entretien accordé au journal Sud-Ouest, ce-dernier a indiqué ne pas avoir enterré l’idée de faire son retour à l’UBB, un jour.

Mais selon lui, ce n’était pas le bon moment pour revenir à Bordeaux. Extrait:

Pour être honnête, non. Mais ce n’était peut-être pas le moment. Ma première volonté était de rester à Toulon. Il est certain que si je refais un contrat derrière, je me reposerais la question. Mais il faut aussi tenir compte des intérêts des clubs. Lorsque tu es joueur, tu ne peux pas choisir tout le temps. Je ne sais pas quels seront mes objectifs dans deux ans, ni où j’en serai d’un point de vue physique. Tout ça est vague. Mais même si ce n’est pas en tant que joueur, je reviendrai à Bordeaux.

Il précise n’avoir jamais eu d’échanges concrets avec le président Laurent Marti pour un éventuel retour à l’UBB. Extrait:

Laurent Marti est une personne importante pour moi. Je l’ai eu pour lui annoncer la naissance de mon fils (NDLR, en décembre dernier, juste avant… le déplacement de Toulon à Bordeaux), mais aussi lorsque l’UBB a été championne d’Europe pour le féliciter. J’ai une très bonne relation avec lui, comme avec l’ensemble de ce club où je garde encore des potes. Il y a encore des survivants, notamment le plus important : Jefferson Poirot.

Mais de là à dire qu’il y a eu des contacts, ce n’est pas vrai. En tout cas, pas directement avec moi. Il est certain que ça aurait été une possibilité dans ma tête si ça avait capoté avec Toulon. Tout le monde le sait.

Pour conclure, il explique sa décision de prolonger son aventure au RCT.  Extrait:

J’ai toujours été dans des clubs en structuration. Quand j’étais à Bègles, il fallait à tout prix qu’on reste en Top 14 et ensuite on a toujours eu des difficultés pour se qualifier. Malheureusement, quand j’ai fait le choix de partir (2019), la balance s’est inversée. C’est Bordeaux qui a réussi à percer à très haut niveau. À l’inverse, c’est Toulon qui a eu besoin de se restructurer. Aujourd’hui, j’ai le sentiment qu’on prend le bon chemin. J’ai envie d’en faire partie.