Charles Ollivon s’est confié en conférence de presse pour évoquer le match à venir contre l’USAP.

Ce-dernier a bien évidemment analysé la lourde défaite concédée contre l’UBB, le week-end dernier.

Il ne le cache pas : les joueurs Varois veulent se racheter. Extrait:

« Il y a du rachat dans les têtes et il faut avancer. Il faut avancer dans tous les cas. Ca a été une très grosse contre performance contre Bordeaux. Malgré tout, il faut avancer car le passé c’est le passé. Il faut s’en servir, bien le regarder, le comprendre. C’est le passé il faut avancer et nous avons un match qui se profile dimanche contre l’USAP. C’est un moment compliqué, à nous d’avancer.

On est des grands garçons. On sait qu’on n’a pas été au niveau, nous les leaders en premier. Il y a une remise en question évidente à avoir. Il faut rester concentré. On ne peut plus avoir d’impact sur ce qu’il s’est passé, mais seulement sur la suite. On peut contrôler seulement cela. Il faut rester froid, travailler et se retrouver dimanche à Mayol. »

Il explique la semaine particulière du RCT en cette période de fêtes. Extrait:

« On a eu un ou deux entrainements en moins car il y a eu Noël mais c’est pareil pour toutes les équipes. On s’est retrouvé mardi pour poser un cadre à la semaine. Il n’y a pas eu tellement de grands changements. Il faut être concentré sur notre rôle et avoir les idées claires. On est parti deux jours pour Noël et on s’est retrouvé vendredi pour appliquer les choses que nous avions dans la tête mardi. Il n’y a rien à révolutionner. Il faut y mettre de l’envie, de la détermination et ça ne s’invente pas. Il y aura cette dimension mentale à mettre ce week-end. On peut travailler tout ce que l’on veut à l’entraînement, il faut être plus efficace à l’extérieur mais ça viendra plus tard car d’abord il y a ce match contre l’USAP.

Ce n’est pas facile après un tel match. Il faut passer devant et être là quand ça ne va pas. Il faut garder le cap et ne pas tout remettre en question. Il faut trouver un équilibre et ce n’est pas toujours très simple mais on est de grands garçons. »

Il évoque ensuite l’équipe Catalane. Extrait:

« C’est une équipe qui a eu beaucoup de difficultés en début de saison et ils reprennent confiance depuis la Challenge Cup, ils ont enchainé des victoires notamment contre Clermont en Top 14. Cela les a galvanisé surtout qu’ils ont joué à 14 contre 15. Ils ont retrouvé de la confiance et on sait qu’une dynamique est très importante. Donc ils vont arriver avec le couteau entre les dents, de l’énergie. Ils vont vouloir montrer qu’ils sont là. Ils ont des joueurs de qualité. Encore une fois ce sera un match dur et âpre. Ce sont des Catalans, on connait leur fougue et leur envie. On ne sera pas surpris, on les connait, ils auront beaucoup d’envie. On sait ce qu’ils vont vouloir faire à Mayol. »

Il enchaine sur sa forme personnelle. Extrait:

« J’ai repris au mois d’octobre, ensuite j’ai beaucoup joué. J’ai eu ma commotion fin novembre et j’ai joué. Je n’ai pas eu trop de pépin. J’ai enchainé entre deuxième et troisième ligne, 8 aussi. Je suis à la disposition des entraineurs et je ne me pose pas de questions. Il y a des adaptations dans la semaine à avoir sur les rôles. Ma saison  se passent comme elle doit se passer. Je ne me pose pas de question à ce niveau.

On n’est jamais satisfait complètement. Ca fait plusieurs mois que je suis revenu. Je me sens mieux qu’au début mais je suis pas totalement satisfait. Il faut que je sois capable d’enchainer et d’être plus régulier. Il n’y a pas d’excuse, je dois être plus constant. Sinon, sur mon genou je me sens bien et je n’y pense plus donc ça m’est sorti de la tête. Il y a des objectifs de partout et c’est à nous de bien gérer cela pour être le plus efficace possible. »

Dans la foulée, Charles Ollivon est revenu sur l’hécatombe au sein de l’effectif Toulonnais. Extrait:

« Malheureusement, ça fait partie du quotidien d’un effectif. Ce week-end on a perdu Swan Rebbadj. J’ai une grosse pensée pour lui car je suis passé par là il n’y a pas longtemps. C’est dur de voir un copain partir car on sait que c’est long. Ca impacte le groupe. C’est un coup dur de perdre un mec pendant 9 mois, forcément. On pense à lui. Il faut être capable de travailler pour les mecs que l’on perd. Un mois ou deux mois ça n’affecte pas beaucoup le mental d’un groupe, mais quand tu perds un mec pour la saison, c’est différent car tu sais que tu ne le verras plus. Mais on va se serrer les coudes comme on l’a déjà fait quand d’autres joueurs sont sortis. Il faut être capable de se resserrer, de bien récupérer, de bien travailler. Il faut se serrer les coudes, ça arrive dans tous les clubs et tous les effectifs. Il faut être capable de laisser passer l’orage. A nous de faire front et de rester soudé. »

Il conclut sur les retours de certains joueurs. Extrait:

« Ca fait du bien de récupérer des joueurs aussi comme Ribbans, Domon et Villière. Ca amène des sourires, de l’énergie, de la fraîcheur. C’est très important. Les jeunes amènent aussi cela et ça fait du bien à tout le monde. Quand tu es sorti depuis plusieurs semaines quand tu rentres tu veux apporter énormément au groupe. Ca ne change pas de d’habitude car ils amènent beaucoup de choses. C’est positif pour le groupe, ça amène de la concurrence, ça peut faire souffler ceux qui ont beaucoup joué. Tu ne peux pas gagner à 25 ou 28. Plus tu es mieux c’est. Donc c’est que du plus pour tout le monde, pour le staff aussi, pour les joueurs et la concurrence. »