L’ailier international Français Gabin Villière a effectué son grand retour à la compétition, ce dimanche contre l’USAP, à l’occasion de la 13ème journée du Top 14.

Absent des terrains depuis la fin de la saison dernière, l’ailier du Rugby Club Toulonnais a enfin pu rejouer au rugby.

Il a même marqué un essai trois petites minutes seulement après son entrée en jeu.

Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a exprimé sa grande joie. Extrait:

Je l’ai vécu comme une première fois. Ça me démangeait depuis de longs mois, il a fallu être patient. Se remettre du doigt, de la pubalgie, de l’adhérence qui a lâché sur ma pubalgie… J’en sors enfin, et ça fait du bien. Être remplaçant, pour un ailier, ça n’est pas habituel alors que chaque action, j’ai cherché à apporter, il n’y avait rien à gérer en termes d’énergie.

A la mi-temps, le RCT était mené au score. Mais rien d’inquiétant pour Gabin Villière. Extrait:

Il n’y avait pas d’inquiétude, on savait où on allait mais on s’est posé des questions : la dernière passe, la passe de trop… Alors qu’en assurant, en conservant, c’est la clé en Top 14. Mettre de la vitesse sans s’emballer. Perpignan nous a mis sous pression, c’est ce qui nous a mis en difficulté.

Il rappelle que Toulon veut faire de Mayol une forteresse imprenable. Extrait:

Notre mentalité, c’est de faire de Mayol une forteresse mais il faut qu’on arrive à l’exporter. Quand on voit le visage qu’on peut afficher ici, où on a pris 29 points sur 30, on doit faire mieux hors de nos bases. Si on veut aller gratter une des deux premières places, ça passera par là. Même si la priorité rester invaincu à Mayol.

Il conclut avec les débuts de Tomas Albornoz au RCT. Extrait:

Il a été très à l’écoute cette semaine. Avec un entraînement et demi dans les jambes, c’est assez énorme. Il a fait une entrée intéressante et je pense qu’il va nous apporter quelque chose de différent, de par sa capacité à trouver des espaces dans le premier rideau.