Ce club du Top 14 qui n’était vraiment pas attendu à un tel niveau
Ce club du Top 14 qui n’était vraiment pas attendu à un tel niveau
Le lundi 29 décembre 2025 à 23:33 par David Demri
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Vainqueure face à Montpellier ce dimanche lors de la 13e journée de championnat (35-33), la Section paloise termine la phase aller à la deuxième place du Top 14. Un bilan bien au-delà des espérances pour des Béarnais en quête de leur premier top 6 depuis le passage à 14 équipes.
Invaincue à domicile, trois fois victorieuse à l’extérieur, la Section paloise est venue jouer les trouble-fête en cette première partie de Top 14. Après leur victoire face à Montpellier ce dimanche, les Palois finissent l’année 2025 dauphins du Stade toulousain. Avec sept points d’avance sur Toulon (3e) et surtout treize sur le Racing (7e), « le bilan est très positif, explique l’entraîneur Sébastien Piqueronies. C’est la continuité de l’année civile en cours avec une bonne fin de saison dernière ».
Une émulation collective
Dans un projet à long terme qui commence à prendre forme, qui aurait pu croire qu’une équipe qui n’a jamais atteint les phases finales de Top 14 puisse être à ce niveau-là? Même pas l’ancien pilier emblématique de la Section paloise Pierre Triep-Capdeville. « Si on m’avait dit ça en août, je n’y aurais pas cru, se régale l’ancien du club. C’est quelque chose d’extraordinaire et je suis impatient de voir la suite ».
Lancés de la meilleure des manières avec une victoire sur la pelouse du Castres olympique, les Béarnais ont affiché leurs intentions de finir enfin dans les six premiers de ce championnat plus que serré. Les recrues Thomas Laclayat et Facundo Isa ont tout de suite apporté leur pierre à l’édifice dans un pack réputé auparavant comme fragile. Plus conquérants devant, les Palois ont pu ensuite laisser briller leurs trois-quarts. Certains ont confirmé leur potentiel (Fabien Brau-Boirie, Émilien Gailleton et Théo Atissogbe). D’autres ont éclos (Axel Desperes, Aaron Grandidier-Nkanang, Grégoire Arfeuil). Tous ont été déterminants dans l’exploit réalisé à Bordeaux le 21 novembre dernier (33-34).
Des objectifs revus à la hausse?
« Cette victoire à l’UBB nous a fait basculer aux yeux du grand public et des médias », constate Bertrand, abonné depuis 30 ans. « Avant quand nous gagnions, c’était l’adversaire qui perdait. Maintenant ce n’est plus le cas. On est respectés et attendus ». Là se situe maintenant le défi des Vert-et-Blanc: rester le plus haut possible. Avec 13 matchs restants dont 7 à l’extérieur, ce ne sera pas une mince affaire. Le coach Sébastien Piqueronies préfère rester prudent: « Être premier ou deuxième, on n’en parle pas. Toulouse sera dans les six à coup sûr. Il reste donc cinq tickets ».
Ne pas brûler les étapes ou s’emballer, tel est le dilemme d’une équipe inattendue à ce niveau-là. Pour Pierre Triep-Capdeville, le choix est vite fait. « L’appétit vient en mangeant. Finir 5e ou 6e et sortir en barrages serait un échec. À part Toulouse et Bordeaux, pour l’instant je ne vois pas qui nous est supérieur ».
Les Béarnais devront alors assumer leur standing et gérer les périodes un peu compliquées comme les doublons pendant le Tournoi des Six Nations. L’infirmerie devrait se désemplir avec les retours de joueurs cadres: Théo Atissogbe puis Joe Simmonds et Émilien Gailleton. Et cette phase retour de Top 14 commencera par deux déplacements compliqués en janvier (Lyon et Toulouse).
Via RMC Sport
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