
Pierre Mignoni s’exprime en conférence de presse
Pierre Mignoni s’exprime en conférence de presse
Le lundi 4 juin 2012 à 1:21 par David Demri
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« Pierre Mignoni, vous voilà enfin en finale du Top 14.
Oui, enfin ! On a fait ce qu’il fallait pour. Les joueurs se sont mis dans les bonnes conditions, mais ça s’est joué à rien. Et je tiens à féliciter notre charnière qui a fait un très, très gros boulot. Nous avons été bons en défense mais moyens en discipline en concédant des fautes un peu bêtes. Mais sur ce que l’on voulait faire, au niveau tactique, c’était bien. Si on laisse faire Clermont, c’est toujours compliqué, alors on essayé de provoquer les choses.
Comment avez-vous vécu la dernière pénalité de Morgan Parra ?
Je ne la regarde même pas. Morgan n’avait loupé qu’une pénalité jusque-là… Mais ça arrive. C’est arrivé à d’autres. Mais je pensais qu’il allait la mettre et nous envoyer aux prolongations. Bien sûr que j’ai repensé à 2010. J’étais prêt pour le discours des prolongations. Mais bon, c’est derrière et ce n’est que du bonheur. Je crois que depuis le barrage de la semaine dernière, le RCT a un petit truc en plus. Il le faut pour être champion. L’ASM l’avait en 2010. Pour l’instant, nous l’avons cette année. J’espère que ce petit coup de pouce du destin, nous l’aurons encore la semaine prochaine.
Et maintenant, c’est Toulouse. Laurent Labit disait qu’en phase finale il fallait arriver à éviter Toulouse.
C’est une affiche qui rappelle les années 80. Si on veut être champion, il faut bien arriver à les battre à un moment. Si on ne tombe pas sur eux en demie, c’est en finale… Mais les phases finales remettent tout à zéro. C’est un nouveau départ. Avec Clermont, nous avions terminé premier sans être champion. Les favoris, les pronostics, ça ne veut rien dire. Clermont a fait une énorme saison et ils méritaient autant que nous d’aller en finale. Mais aujourd’hui, c’était nous.
Vous aurez un jour de moins pour préparer cette finale.
Honnêtement, ça ne veut pas dire grand-chose. Je l’ai vécu en tant que joueur, ça ne change rien. L’important est de conserver l’état d’esprit que nous avons eu aujourd’hui. En finale, il faut être au-dessus mentalement. Et eux, ils ont l’habitude de ça.
Vous avez longtemps porté les couleurs de Clermont. Vous avez une pensée pour eux ?
Bien sûr. J’ai une pensée pour eux quand ils gagnent, j’en ai aussi quand ils perdent. Mais sans vouloir être égoïste, j’ai surtout une pensée pour moi et j’espère qu’on va aller au bout.
Deux finales dans la saison, c’est quand même pas mal.
Oui, mais les finales c’est bien quand on les gagne. Parce que quand tu les perds, je l’ai vécu, c’est terrible. C’est terrible ».
Propos recueillis par l’équipe.fr
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