Yoann Maestri : « Ne pas se laisser envahir par l’émotion »
Yoann Maestri : « Ne pas se laisser envahir par l’émotion »
Le mercredi 6 juin 2012 à 9:35 par David Demri
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Yoann Maestri, comment envisagez-vous cette rencontre à venir contre Toulon ?
Comme une finale. On va préparer ce match avec beaucoup d’attention pour arriver fin prêt samedi.
Pensez-vous avoir un plus en terme d’expérience ?
Franchement, je ne sais pas. Quand je vois (Jonny) Wilkinson, Matt Giteau, Bakkies Botha ou Sébastien Bruno, ils ont beaucoup de joueurs d’expérience. Ils en ont acquis depuis quelques années en jouant ensemble. Ce sera du 50-50.
Le vécu collectif de votre titre la saison passée pourra-t-il vous servir ?
Je ne sais pas. Au vu de la performance réalisée face à Clermont, ils ont un appétit énorme. On est prévenu. On va se concentrer sur notre jeu et notre semaine de préparation. Après, on verra samedi.
Avez-vous été surpris par les Toulonnais contre Clermont ?
Non, on savait que ça allait être un match engagé, comme le nôtre. Quand on arrive en demi-finales, ça se joue à peu de choses.
Quand vous avez quitté Toulon, imaginiez-vous les retrouver un jour en finale du Top 14 ?
Tout peut arriver. Toulon se donne les moyens depuis quelques années. On va se retrouver en finale mais il faut enlever tout ça du contexte et se concentrer simplement sur le match.
« Je ne renie absolument rien de mes choix »
Comment appréhendez-vous votre duel avec Bakkies Botha et Simon Shaw ?
Je ne sais pas s’ils perturbent énormément leurs adversaires mais ils ont une énorme expérience. On va se concentrer sur nous et notre jeu. On verra ça plus tard.
Aurez-vous une pensée particulière pour William Servat, qui disputera son dernier match de joueur ?
Lui et d’autres qui vont partir, qui n’auront peut-être pas la chance de fouler la pelouse. On va tous y penser mais comme en demi-finales, ce sont des matchs couperets. Ça aurait pu s’arrêter là. On va essayer d’enlever ça du contexte pour ne pas se laisser envahir par l’émotion. Mais c’est sûr qu’on y pensera.
Avec une troisième finale en trois ans, vous ne devez décidément regretter d’avoir quitté Toulon pour rejoindre Toulouse…
Je m’y sens très bien, je l’ai toujours dit. Je ne renie absolument rien de mes choix. J’étais très bien pendant mes années de jeunesse à Toulon et j’y retourne volontiers. Mais je suis bien ici et je serai bien sûr Toulousain samedi.
Vous n’avez jamais perdu de finale dans votre jeune carrière. Ce n’est pas prévu pour samedi, si ?
On verra, on ne peut jamais rien prévoir dans le sport.
Rugby 365
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Il a appris la langue de bois à Toulouse aussi
😛
C'est pas la langue de bois, c'est que les journalistes dirigent toujours les questions pour avoir des réponses Scoop. Ils espéraient ententendre "Je pleure tout les soirs mon départ de Toulon" ou encore "J'ai trés peur de Botha et Shaw", "Ce match c'est du 90/10 pour le ST"….Forcement quand tu ne donnes pas ce genre de réponse et que tu respectes ton adversaire, l'entretien est sans scoop, vide et n'apporte rien. Le problème vient juste du journaliste
@ c'est moi qui a dit
Il aurait pu dire aussi "avec 1 an de patience j'aurai pu etre à la place de Samson"!!!!
Les joueurs n'ont pas vraiment le choix (pour la langue de bois).
Nous (les supporters) en sommes un peu responsable: quand on lit certain garder de la rancoeur envers un joueur pour une phrase qui ne caressait pas le RCT dans le bon sens, je comprends bien que les mecs évitent d'insulter l'avenir en se mettant des supporters à dos pour une petite interview.
Nos joueurs font tous de même, seul le président et son entraineurs sortent des sentiers battus… et on voit le résultat sur leur côte d'amour auprès des autres clubs. Mais autant MB sait bien qu'il restera à Toulon, autant un joueur peut très bien dans un an ne pas se voir renouveler et devoir chercher un nouveau club… inutile d'arriver avec des supporters qui vous déteste.
qu'il ne revienne jamais porter nos couleurs!
J'espère qu'on va gagner pour lui aussi. Gagner des titres c'est génial mais jamais rien n'égalera le sentiment ressenti lorsque l'on gagne un titre avec son club de coeur, de formation, le club que l'on supporte depuis gamin. Imaginez ce que vont ressentir les orioli, ivaldi, gunther et co. si on est champion!! Il doit se régaler à Toulouse et tant mieux, j'espère qu'il fera une belle carrière. Mais si Samedi au coup de sifflet final le RCT est champion, quoiqu'il en dise, il pensera forcément : "merde, j'aurais pu y être et rentrer chez moi en étant fêté en héros…"
Parce que Toulon!!!