En conférence de presse d’avant match, le manager Toulonnais Bernard Laporte a évoqué les nombreux blessés au sein de son effectif. Il explique que ce sont souvent aux mêmes postes que les joueurs se blessent en même temps, à savoir le talon, les demi-de-mêlée, puis maintenant la troisième ligne et l’aile. Extrait:

« La problématique, c’est qu’on a cassé du monde aux mêmes postes. C’est vrai qu’entre Danie Rossouw, Juan Martin Fernandez Lobbe et Chris Masoe, ça fait beaucoup. Mais comme je dis, c’est l’heure pour les jeunes de montrer réellement leur talent et leur qualité. Pour Virgile Bruni et Pierrick Gunther, pendant un certain temps ça va être nos fers de lance avec Steffon Armitage et Juan Smith. Ils ont notre confiance, c’est clair. Mais c’est la vie d’un club, c’est comme ça. On l’a fait déjà cette saison puisqu’on a commencé à casser au poste de talonneur puis ensuite au poste de demi-de-mêlée, maintenant c’est en troisième ligne. Aux ailes aussi puisqu’on a Habana et Palisson en moins. Mais il n’y a pas que Toulon. Il y a des saisons qui se passent mieux que d’autres, celle-là est plus compliquée mais les jeunes qui joueront auront notre confiance et auront à coeur de nous montrer leur qualité. »

Pour palier ces blessures, Bernard Laporte fait bien évidemment confiance aux jeunes. Ainsi, il explique que certains joueurs du centre de formation sont prêts, tels que Josua Tuisova et Florian Fresia ou encore Xavier Chiocci, mais que certains sont encore trop justes, notamment en troisième ligne. Extrait:

« Il y a un centre de formation et on essaye de faire venir des jeunes joueurs qui sont susceptibles d’évoluer avec l’équipe première à terme. Certains immédiatement comme c’est le cas de Josua Tuisova, mais d’autres à terme car on les prépare. Le but c’est de les former pendant deux, trois ou quatre ans dans ce centre de formation pour qu’ils puissent intégrer l’équipe première le plus rapidement possible. C’est le circuit de tous les clubs. Après, de temps en temps, on essaye d’aller chercher des jeunes qui sont plus aguerris, plus mûres, qui sont confirmés déjà dans certains clubs. Dire qu’aujourd’hui, au centre de formation des troisièmes lignes on est capable  d’évoluer avec l’équipe première, je ne pense pas… pas encore. Pour certains ils sont encore un peu jeune. Mais les circonstances d’une saison font que des jeunes, tels que Fresia, si Sheridan avait été là, c’est sûr qu’on l’aurait moins vu, c’est une évidence. Mais bon, on le préparait. L’heure a sonné plus vite que prévu, tant mieux pour lui. Ça nous permet de voir qu’il est à ce niveau et qu’il a besoin d’y jouer. Certains sont prêts, d’autres ne sont pas prêts. »