A force de jouer avec le jeu à Jean-Dauger… Bayonne va finir par tomber
A force de jouer avec le jeu à Jean-Dauger… Bayonne va finir par tomber
Le samedi 18 octobre 2025 à 9:53 par David Demri
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L’Aviron Bayonnais s’est forgé une réputation rare : celle d’une équipe capable de tout renverser dans les ultimes instants. Dix-sept victoires consécutives à domicile, souvent arrachées dans les dernières minutes, ont fait du stade basque une forteresse, mais aussi une scène à suspense.
Le dernier épisode date du 28 septembre : un drop de Joris Segonds sur la sirène pour terrasser Toulon (35-32). Du grand art dans le money-time, que Camille Lopez, désormais adjoint de Grégory Patat, savoure encore.
« On ne le fait pas exprès », sourit-il via L’équipe. « L’essentiel, c’est de garder notre sang-froid et d’aller chercher les choses jusqu’au bout. »
Le manager, lui, revendique cette audace : « Notre fil conducteur, c’est d’oser. On ne se cache jamais. Parfois, on choisit la pénaltouche au lieu des trois points, parce qu’on veut provoquer les choses et communier avec notre public. »
Depuis la remontée en Top 14 en 2022, Bayonne a remporté dix matches grâce à un éclair final. Souvent signé Lopez, désormais relayé par Segonds.
« Quand Camille marchait sur l’eau, je pouvais fermer les yeux, je savais que ça allait passer », sourit Patat. L’esprit de ces fins de match s’appuie aussi sur l’énergie de Jean-Dauger. « C’est cette ferveur qui nous pousse à y croire jusqu’à la dernière seconde », confie l’ailier Tom Spring.
Mais même les plus beaux scénarios ont une fin. « Un jour, ça ne passera pas », prévient Lopez. Patat en est conscient : « On sait qu’on finira par tomber. Le danger se rapproche. Mais il ne faudra pas tout remettre en question ce jour-là. »
Avec un effectif encore décimé et la réception d’un Clermont en pleine forme, le défi s’annonce colossal. Mais à Bayonne, on a pris l’habitude de défier la logique. Et, qui sait, peut-être que les dieux du rugby ont encore quelques miracles en réserve.
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C’est quand même mieux de jouer avec le jeu qu’avec le feu où on risque de se bruler les ailes….
quel bel acteur ce Patat , toute la semaine il savait pas s il allait pourvoir aligner 15 joueurs contre clermont , et en fait avec son effectif plethorique ,ils leur ont passes 50 pions …il devrait avoir un Cesar d honneur !!