Absent 5 mois… Gabin Villière revient et fait exploser le Stade Mayol

Absent 5 mois… Gabin Villière revient et fait exploser le Stade Mayol

Le lundi 29 décembre 2025 à 11:48 par David Demri

3 Commentaires

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Absent depuis plus de cinq mois, l’ailier du RCT a signé un comeback d’exception face à Perpignan. Un essai, de l’énergie, du symbole — Mayol n’attendait que ça.

Gabin Villière n’a pas mis longtemps à rappeler qui il était. Entré au début de la seconde période contre Perpignan, le Toulonnais a retrouvé l’en-but à peine deux minutes plus tard. Un retour rêvé pour l’ailier au casque rouge, qui n’avait plus foulé la pelouse depuis la tournée en Nouvelle-Zélande, le 19 juillet dernier. Cinq mois d’attente, balayés en un éclair.

Mayol l’attendait. Si Tomas Albornoz, fraîchement arrivé, a été présenté au public, les regards cherchaient Villière. La clameur à son entrée a donné le ton ; l’ovation après son essai a confirmé le manque laissé par son absence. Style signature : ramassage au ras d’un ruck, sprint court, plongeon. Simple, efficace. Soulageant.

Après la rencontre, Villière n’a pas caché son émotion : « Il a une très bonne saveur cet essai… Sans parler de l’essai, juste retrouver le terrain, l’herbe, c’était incroyable, énorme. Je l’ai vécu comme une première fois. »

Six mois sans jouer, une opération du doigt au retour des Blacks, une pubalgie tenace : la route n’a pas été simple. « Ça fait quelques semaines que ça me démange. Il a fallu être patient, ça a été un long chemin, mais je vois le bout du tunnel. Je m’en sors enfin… »

De l’envie partout, tout le temps

L’essai n’a été que la porte d’entrée de son récital. Offload pour lancer l’action du second essai, raffut rageur pour maintenir le ballon vivant, passes après contact, activité permanente en fin de match pour aller chercher le bonus. Villière a joué comme s’il n’était jamais parti.

Ce trop-plein d’énergie lui a même coûté une pénalité au sol — preuve qu’il n’a rien perdu. « Il faut croire que ça n’a pas changé… On n’a pas l’habitude d’être remplaçant quand on est ailier, donc il n’était pas question de gérer. J’ai essayé d’apporter une énergie. » Mission accomplie.

Pierre Mignoni résumait l’attente autour de son ailier : « J’espère qu’il est en forme car il nous a manqué ».

Avec un mois de janvier relevé (La Rochelle, Munster, Gloucester, Montpellier), la hargne du tricolore arrive au moment parfait.

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3 Commentaires

  1. bfi 29 décembre 2025 at 12h- Répondre

    que du bon !
    un super joueur, qui pue le rugby. Et se donne toujours à fond. Belles concurrences aux ailes

    J'aime 9
    J'aime pas 1
  2. Nova 29 décembre 2025 at 14h- Répondre

    Ca fait plaisir de le revoir.

  3. SergioB 29 décembre 2025 at 16h- Répondre

    Bien, apporte de l énergie, mais peut mieux faire :
    – un ballon qui doit être remis à albornoz plutôt que coup de pied
    – se laisse prendre dans son vouloir par ailier adverse