Affaire Auradou-Jegou : Un an après, le combat judiciaire se poursuit !
Affaire Auradou-Jegou : Un an après, le combat judiciaire se poursuit !
Le lundi 7 juillet 2025 à 14:38 par David Demri
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Malgré un non-lieu confirmé par la justice argentine, l’affaire impliquant deux joueurs internationaux français revient dans l’actualité. La plaignante, soutenue par son avocate, n’abandonne pas son combat et a engagé un nouveau recours devant la plus haute juridiction de la province de Mendoza.
Le journal Le Parisien fait le point sur cette affaire.
La justice argentine avait tranché, mais…
L’été 2024 avait été marqué par une série de rebondissements hors des terrains pour le XV de France. Au cœur d’une tournée en Amérique du Sud, deux joueurs tricolores, Hugo Auradou et Oscar Jegou, avaient été accusés de « viol aggravé en réunion » par une femme de 39 ans, peu après un match face aux Pumas.
Après plusieurs mois d’instruction et de détention provisoire, un non-lieu avait été prononcé le 10 décembre, puis confirmé le 18 février. La justice argentine évoquait alors « le manque d’éléments permettant de soutenir une accusation sérieuse », concluant qu’il s’agissait de « la seule solution possible au regard des preuves réunies ».
Le dossier relancé devant la Cour suprême
Malgré ces décisions, la procédure n’est pas close. L’affaire a été portée devant la Cour suprême de Mendoza, comme le confirme Me Natacha Romano, avocate de la plaignante. « L’enquête devrait aujourd’hui être encore en cours », soutient-elle via Le Parisien, assurant que le recours sera « examiné cette année, à une date qui devrait bientôt être fixée ».
Elle envisage également de saisir « toutes les instances », y compris la Cour suprême nationale et la Cour interaméricaine des droits de l’homme, si ce nouveau recours échoue.
Une femme en souffrance, un retour à la normale impossible
Selon l’avocate, sa cliente continue de vivre dans une détresse profonde.
Elle s’est confiée via Le Parisien :
« Aujourd’hui, elle n’est toujours pas réinsérée dans la société. Elle n’est pas non plus en mesure de retravailler et continue de bénéficier d’un suivi psychologique et psychiatrique très soutenu. Elle est entourée de sa famille, notamment de ses parents, dont la vie a aussi été ruinée. C’est dur. Mais nous gardons la même conviction depuis le premier jour et continuerons à mettre tout en œuvre pour porter sa parole. »
Une « faille judiciaire » dénoncée
Me Romano, toujours engagée, qualifie la décision judiciaire d’« échec du système » : « Le non-lieu a été un coup très violent sur le plan émotionnel », dit-elle, ajoutant qu’elle détaillera « plusieurs erreurs et omissions au cours de l’enquête » à venir lors de l’audience à la Cour suprême. Elle l’assure : « Les accusés doivent être jugés puis condamnés. »
Du silence côté défense, une carrière qui reprend côté terrain
Les avocats de la défense n’ont pas souhaité commenter à nouveau l’affaire. Me Antoine Vey avait déclaré en février : « L’affaire est définitivement clôturée. (…) J’espère qu’ils pourront maintenant retrouver un équilibre personnel et que leur image ne sera plus troublée. Qu’on arrête d’agiter cette affaire comme si c’était la marque d’un déshonneur. » Son confrère argentin, Me Rafael Cuneo Libarona, avait pour sa part salué une décision « claire, implacable, qui démontre que les joueurs ont été la cible d’une fausse accusation ».
Auradou de retour avec les Bleus
Malgré la tempête médiatique et judiciaire, les deux rugbymen poursuivent leur carrière. Auradou, aujourd’hui âgé de 21 ans, a été retenu avec le XV de France pour la tournée estivale en Nouvelle-Zélande. Son coéquipier Oscar Jegou, blessé à la main, a manqué la fin de saison. Tous deux affirment depuis le début une relation consentie avec la plaignante et n’ont jamais pris la parole publiquement sur l’affaire.
Alors que la justice poursuit son cours à Mendoza, les regards se tournent à présent vers Wellington, où les Bleus s’apprêtent à disputer leur deuxième test contre les All Blacks. À des milliers de kilomètres du tumulte judiciaire, mais avec une affaire encore loin d’être refermée.
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Et le President, Mr. Grillo,trouve normal de faire jouer en equipe de France des joueurs qui ont considéré une femme comme un objet, uriné dessus, ont consommé de la drogue, quelle belle leçon vous donnez a nos jeunes, Mr. Grill,et pour ne pas en rajouter, le décès d’un petit jeune sur une plage non conforme, personne a son secours, votre responsabilité est engagée, vous ne l’assumez pas, vous vous en « foutez » mais Jaminet, alors là, c’est pour vous un vomitif!! cachez vous vous faites honte au rugby!
T étais dans la chambre avec eux ou quoi ?
Et oui on marche sur la tête.
Arrêtez de pleurer sur Jaminet heureusement que le ridicule ne t..ue pas
Bis Arrêtez de pleurer sur Jaminet heureusement que le ridicule ne t..ue pas
Grill dehors……