Alan Brazo raconte son exploit : Reprendre le rugby 6 mois seulement après sa rupture des ligaments croisés !

Alan Brazo raconte son exploit : Reprendre le rugby 6 mois seulement après sa rupture des ligaments croisés !

Le mercredi 16 juillet 2025 à 10:20 par David Demri

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Le troisième ligne Alan Brazo a mis un terme à sa carrière au mois de juin.

Non-conservé par l’USAP cet été, le joueur de 33 ans a estimé qu’il était temps pour lui de raccrocher les crampons.

Lors d’un entretien accordé à Midi Olympique, ce-dernier a parlé de sa folle fin de saison connue avec l’USAP.

Blessé au cours de la seconde partie de saison, il raconte comment il a réussi à finalement revenir sur les terrains pour le dernier match de la phase régulière puis pour l’access match contre Grenoble.

Il explique être soulagé de pouvoir partir l’esprit plus léger.

J’avais un un objectif personnel qui était de reprendre l’entraînement et si possible d’accrocher un dernier match. L’opportunité s’est présentée sur le dernier match de la saison contre Toulouse. J’étais tellement content de remettre le maillot, qui plus est pour une telle affiche, à 21 heures, et avec la victoire derrière. Il y avait aussi une mission collective pour maintenir le club en Top 14. Encore une fois, cela s’est joué sur un match.

Avant d’aller à Grenoble, les gens autour nous disaient : « Ça va le faire. » Nous, on savait la pression et le contexte si particulier de ce match d’accession. A l’arrivée, ça s’est joué à la pièce. Ça été dur de suivre ce match depuis la tribune. Je suis heureux que le club reste en Top 14, il le mérite. Ça aurait été douloureux de partir sur une relégation. Là, je peux partir l’esprit plus léger.

Alan Brazo raconte ensuite son exploit : revenir d’une rupture des ligaments croisés en seulement six mois. Extrait:

Quand je me suis blessé, en décembre dernier, je connaissais les délais : huit, neuf mois. Ce qui m’aurait amené en août voire septembre. Je me suis vite dit que ça risquait d’être fini pour moi. Je n’ai pas voulu griller les étapes mais disons que le facteur chance a été de mon côté : je n’ai pas eu d’infection, le genou a dégonflé rapidement…

Comme tout allait bien et que j’avais pris la décision d’arrêter, j’ai fait part au staff mon souhait de prendre le risque d’accélérer le protocole. On a revu les étapes et accéléré un peu les choses, comme mon séjour à Capbreton que j’avais avancé de deux semaines. S’il y avait un seul accroc, ça foutait tout en l’air. Au final, j’ai eu de la chance, j’ai été assidu et ça a payé.

Mais pour son match contre Toulouse, il s’est rapidement blessés aux ischios. Extrait:

Dans la semaine, j’avais eu une tension au niveau des ischios. Ce n’était rien de grave, d’autant que ça pouvait être une simple adhérence due à l’opération. Les jours d’après, ça allait mieux puis, à l’échauffement, ça s’est de nouveau tendu. Je m’étais dit : « Ce n’est rien de grave, je vais bien m’échauffer et ça ira. » Sauf que Jacobus Van Tonder a pris un K.-O. dès la 7e minute. Je suis donc rentré beaucoup plus tôt que prévu.

Et dès la première accélération, j’ai senti la douleur monter crescendo. Sur la fin de la première période, j’ai préféré sortir pour ne pas aggraver ma blessure et ne pas pénaliser l’équipe. Si on m’avait dit que je finirai ainsi contre Toulouse six mois plus tôt, j’aurais signé des deux mains.

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