Alexandre Fischer : « J’ai quitté Clermont avec un peu d’amertume, je vous avoue »

Alexandre Fischer : « J’ai quitté Clermont avec un peu d’amertume, je vous avoue »

Le vendredi 5 décembre 2025 à 0:34 par David Demri

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L’été dernier, le troisième ligne Alexandre Fischer décidait de quitter Clermont afin de rejoindre Bayonne.

Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier est revenu sur ses années passées à l’ASM.

Il remercie Franck Azéma d’avoir cru en lui et de l’avoir lancé. Extrait:

Quand j’ai commencé à Clermont, je ne pensais pas devenir professionnel un jour. Je faisais ce sport pour prendre du plaisir et passer du temps avec mes copains. J’ai eu la chance de jouer, de gravir les échelons. Franck Azéma m’a lancé dans le bain. Je le remercie. Sans lui, je ne serais pas là. Clermont m’a fait évoluer dans mon jeu. J’ai aussi eu la chance de côtoyer Jono Gibbes, un technicien hors pair.

Il se rappelle des moments les plus forts de son passage à Clermont. Extrait:

La première année où nous faisons deux finales. Malheureusement, je ne peux pas les jouer car je me suis désinséré l’ischio. J’ai eu la chance de jouer auprès de grands joueurs. J’ai vraiment apprécié mes années à Clermont.

Il regrette forcément de n’avoir gagné aucun titre avec Clermont. Extrait:

Oui, il y a forcément des regrets, car nous avions toutes les qualités réunies pour faire de grandes choses, mais le Top 14 est rude.

Il rappelle que les blessures ont énormément ralenti sa progression. Extrait:

J’ai eu de grosses blessures : l’ischio désinséré, le genou cassé, mais je n’ai pas baissé les bras. Après le genou, je ne pensais pas revenir. Vu l’état dans lequel il était, on m’a dit que ça allait être compliqué. J’ai tout fait pour. J’ai été bien accompagné par le staff médical de Clermont. Les coachs m’ont fait confiance et j’ai réussi à revenir au niveau.

Lorsqu’il évoluait avec les Espoirs, il a failli être reconverti au poste de talonneur. Extrait:

Oui… Ils ont fait un pari, ils m’ont dit que j’avais le gabarit pour. Ils m’ont dit qu’en jouant à ce poste-là, j’évoluerais au plus haut niveau, mais je vous avoue que j’ai fait deux ou trois mois et je ne m’y plaisais pas. Je me faisais plier en mêlée face à Kayser et Ulugia. Je ressortais de l’entraînement, j’étais blanc comme un cachet. Je n’étais pas fait pour ça.

C’était un choix des coachs, mais j’ai acquiescé, j’ai voulu tester. Je ne savais pas trop où j’allais, j’étais encore jeune, je voulais essayer. Il y avait des clients quand même au poste. Je n’étais pas invité. J’y ai joué un match de Challenge Cup. C’était spécial. Je l’ai fait, mais je n’étais pas trop à l’aise. J’ai fait deux ou trois rencontres à ce poste, mais je vous avoue que ça ne me plaisait pas trop.

Il avoue avoir quitté Clermont avec de l’amertume. Extrait:

Avec un peu d’amertume, je vous avoue. Quand tu fais treize ans dans un club, tu espères y rester, mais je ne regrette pas mon choix au final, car je suis très bien à Bayonne. Avant d’arriver à l’Aviron, je pensais que ça allait être compliqué, mais au final, je suis très heureux.

J’ai quitté énormément d’amis à Clermont. Ça a été le plus dur. Ça m’a fait bizarre de les affronter avec Bayonne, mais j’ai réussi à rester dans ma bulle.

Il affirme avoir quitté l’ASM sur sa saison la plus aboutie. Extrait:

J’ai fait 32 matchs en comptant ceux avec l’équipe de France, donc oui, ça a été ma saison la plus aboutie. J’ai eu une saison pleine, j’en suis très content et j’espère que ça durera.

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