Déjà contraints de faire sans l’un de leurs atouts majeurs sur les ailes, les All Blacks pourraient devoir se passer d’un deuxième cadre pour affronter la France samedi prochain. À Wellington, la Nouvelle-Zélande pourrait bien aborder ce deuxième test match privé d’une partie de sa colonne vertébrale.

Sevu Reece officiellement forfait

Touché dès les premières secondes du duel à Dunedin suite à un choc avec Joris Segonds, l’ailier Sevu Reece a rapidement quitté la pelouse, victime d’une commotion. L’incertitude autour de sa participation à la deuxième manche n’a pas duré bien longtemps :

« Vous ne verrez pas Sevu Reece cette semaine », a tranché ce lundi son sélectionneur Scott Robertson. Le joueur des Crusaders, pourtant en grande forme, manquera donc la suite de la série.

Quelles options pour remplacer Reece ?

Lors de la rencontre inaugurale, Will Jordan – repositionné à l’aile après la blessure de Reece – avait signé un doublé éclatant. Damian McKenzie avait quant à lui glissé à l’arrière, une permutation qui avait porté ses fruits offensivement.

Toutefois, une autre alternative se dessine : titulariser Caleb Clarke à l’aile droite, conserver Jordan à l’arrière, et faire entrer McKenzie en impact player en cours de match. Une configuration que Robertson n’écarte pas : « De toute façon, avec Will Jordan et Caleb Clarke, nous avons d’ailleurs d’autres options à ce poste. »

Scott Barrett incertain, décision imminente

Autre préoccupation majeure pour le staff néo-zélandais : l’état physique de son capitaine. Sorti à la 59e minute samedi dernier, Scott Barrett souffre du tendon d’Achille. Depuis, le deuxième ligne suit un protocole de soins.

« Concernant Scott, il a passé un examen médical et nous donnerons bientôt de ses nouvelles », a précisé Robertson ce lundi, comme l’explique Midi Olympique.

Les résultats sont attendus dans les prochaines heures. En cas d’absence, la question du brassard de capitaine se poserait, et Ardie Savea ou Jordie Barrett pourraient être appelés à prendre la relève.

À quelques jours d’un affrontement crucial, les All Blacks devront peut-être composer avec des ajustements importants. Face à une équipe de France revancharde et ambitieuse, les choix de Robertson s’annoncent décisifs.