Amendes en cascade dans le rugby français : mais où va vraiment tout cet argent ? Réponse !

Amendes en cascade dans le rugby français : mais où va vraiment tout cet argent ? Réponse !

Le lundi 16 juin 2025 à 8:52 par David Demri

2 Commentaires

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L’euphorie des phases finales du rugby français a une fâcheuse tendance à déborder.

Littéralement. Après Bayonne, Agen, puis Grenoble et Perpignan, plusieurs clubs ont vu leurs supporters envahir les pelouses, parfois dans une ambiance festive… parfois bien plus tendue.

Mais derrière les images de liesse ou les incidents regrettables, une question se pose : que devient l’argent des amendes infligées par la Ligue nationale de rugby (LNR) ?

Samedi soir, après le match de barrage entre Grenoble et Perpignan au Stade des Alpes, le terrain a une nouvelle fois été envahi. Cette fois, des débordements violents ont eu lieu entre supporters, avec des échanges de coups et de crachats.

La LNR devrait sans surprise ouvrir un dossier disciplinaire visant les deux clubs.

Dans un moment d’euphorie, Grégory Patat anticipait une sanction attendue comme le rappelle Rugbypass. Extrait :

« On va payer une petite amende avec l’envahissement du terrain »

Quelques jours plus tôt, c’était Agen qui écopait d’une sanction de 12 000 euros pour une irruption sur la pelouse… par un « Super Mario ». Une somme que le président du club jugeait alors disproportionnée.

Face à la récurrence de ces sanctions, beaucoup s’interrogent : où vont réellement ces montants ? Le président de la LNR, Yann Roubert, a tenu à clarifier les choses dans un entretien à La Dépêche du Midi.

Yann Roubert rappelle que les amendes, comme les autres revenus de la Ligue, sont mutualisées. Extrait :

« Il y a un pot commun et cet argent a vocation à être redistribué au club dans son énorme majorité. Les amendes payées par les clubs qui en prennent viennent rejoindre les revenus de la Ligue au même titre que les droits TV, les droits marketing, les revenus billetteries des phases finales. Et ces revenus sont distribués aux différents clubs selon les règles de distribution qu’on a : 70% pour le Top 14, 30% pour la Pro D 2. »

Autrement dit, même les clubs sanctionnés contribuent indirectement à la bonne santé économique de leurs concurrents. Une manière involontaire de faire preuve de solidarité…

Mais toutes les amendes n’ont pas le même poids. Certaines atteignent des sommets. Le Stade Toulousain, par exemple, a récemment versé 1,3 million d’euros dans le cadre du règlement sur le Salary Cap. Le club toulousain, toutefois, préfère éviter le mot « amende ».

Toulouse a choisi une terminologie plus neutre pour qualifier sa sanction dans l’affaire Jaminet : « Une contribution »

Cette « contribution », officialisée fin mai, a mis fin à un différend concernant le contrat de Melvyn Jaminet.

Une somme qui, elle aussi, servira l’intérêt collectif des clubs professionnels français.

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2 Commentaires

  1. Boom09 16 juin 2025 at 09h- Répondre

    si la ligue en fait bon usage pourquoi pas ? SURTOUT ne pas copier l’état !Ce n’est pas le cas de nos politiques actuellement !

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    J'aime pas 4
  2. Johndoeuf 16 juin 2025 at 15h- Répondre

    Fait pas que ça tourne au racket surtout….