Ange Capuozzo raconte sa frustration de ne pas avoir pu terminer la saison avec Toulouse
Ange Capuozzo raconte sa frustration de ne pas avoir pu terminer la saison avec Toulouse
Le vendredi 3 octobre 2025 à 18:42 par David Demri
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Fracturé au péroné en fin de saison dernière, Ange Capuozzo voit enfin le bout du tunnel.
L’international italien du Stade Toulousain, absent plus de trois mois, a repris le rythme collectif et se dit tout proche d’un retour en compétition. Entre digestion de la blessure, gestion de la charge et ambitions club/selection, il raconte une traversée maîtrisée.
Il revient sur sa saison 2024 / 2025 via La Dépêche :
« Peu importe comment la saison s’est terminée, j’en tire un bilan quand même très positif. Que ce soit dans la constance du mois de septembre au mois d’avril. Car voilà, être constant comme ça sur plusieurs mois, enchaîner, finir un Six Nations, enchaîner des matchs européens, des matchs de top 14. c’est un point sur lequel je me suis battu. »
Un objectif assumé dès l’automne :
« Oui, bien sûr. L’objectif, pour moi, c’était au-delà de l’aspect vraiment technique et de mes performances individuelles, c’était vraiment de pouvoir enchaîner, de me sentir bien physiquement, de pouvoir me pousser dans mes retranchements aussi dans les entraînements. Ce fut le cas. Après, c’est aussi deux accidents de jeu en fin de saison qui font que je ne termine pas la saison et que je ne joue pas les phases finales. Cela reste quand même pour moi anecdotique sur le bilan global de la saison. »
La blessure, mal placée par définition :
« Avec un peu d’expérience, je me suis rendu compte que la blessure sera toujours mal placée de toute façon. La blessure, il faut vivre avec. Voilà, mon corps m’a emmené quand même jusqu’à la dernière journée du championnat. Je crois que c’est 30 matchs quand même entre la sélection et le club dans l’année. »
Rater les phases finales a laissé des traces :
« Cela reste difficile de rater des phases finales, d’être spectateur. (…) C’est la frustration de ne pas pouvoir participer et de ne pas pouvoir apporter un bénéfice à l’équipe dans ces moments-là. »
Pour rebondir, Capuozzo s’est recentré :
« Pour ma part, je me suis tourné vers mes proches, mes amis. J’ai pris le temps de digérer les choses. (…) J’ai pris ce temps vraiment pour digérer la blessure et après j’ai participé, en tant que spectateur, aux phases finales mais avec beaucoup plus de légèreté que prévu. »
De retour au cœur du groupe, il parle de soulagement et de méthode :
« Je suis très heureux, il y a beaucoup de soulagement quand même de reprendre un peu le rythme du groupe. (…) Ce fut surtout long. La blessure en soi n’était pas très grave, mais il fallait quand même bien s’en occuper, bien revenir. Donc aujourd’hui, c’est quand même du soulagement de reprendre un rythme normal. »
Côté terrain, le plan est clair :
« J’ai repris lundi le rythme normal avec le collectif. (…) Le but, c’est de pouvoir me pousser le plus possible dans mes retranchements physiquement et techniquement. Et en même temps pas non plus me créer de la surfatigue et un mauvais retour. Il faut trouver le bon équilibre. »
Enfin, l’horizon : club d’abord, Azzurri ensuite :
« Oui, bien sûr. Je sais que ça va arriver vite et d’un autre côté, je sais qu’il y a beaucoup de petits challenges à aller chercher avant cette tournée. Le plus important, ça reste quand même le club. Si on ne performe pas en club… (…) À moi aussi d’aller chercher cette place en tournée de novembre en étant performant avec mon club. »
Son retour imminent offre au Stade Toulousain un accélérateur de jeu et, à l’Italie, l’espoir de compter à nouveau sur l’un de ses détonateurs majeurs à l’approche de novembre.
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