Anthony Jelonch en colère contre les médias et dénonce des critiques « excessives » !

Anthony Jelonch en colère contre les médias et dénonce des critiques « excessives » !

Le mercredi 12 novembre 2025 à 0:23 par David Demri

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Toujours marqué par la défaite concédée face à l’Afrique du Sud (17-32), samedi au Stade de France, Anthony Jelonch a pris la parole ce mardi 11 novembre pour défendre son équipe.

Le troisième-ligne du XV de France refuse de parler de « naufrage » et estime que le score ne reflète pas la physionomie réelle du match.

« On est très déçus du résultat, ça c’est sûr », reconnaît le joueur du Stade Toulousain via Rugby Pass. « Mais on a vu qu’on était dans le match jusqu’à la 65e. À ce moment-là, ils repassent un point devant nous. On récupère le ballon sur le renvoi, on a une occasion autour de la 70e, mais il y a une pénalité contre nous. Et à partir de là, les dix dernières minutes ont été à sens unique pour eux, c’est clair. »

Pour le toulousain, le tournant s’est joué sur l’incapacité des Bleus à concrétiser leurs temps forts. « Ce qui nous a vraiment manqué, entre la quarantième et la soixantième, c’est de ne pas marquer. On fait trois incursions dans leurs 22, et on met zéro point. Contre ce genre d’équipe, c’est impardonnable. »

Mais plus que la défaite, c’est le ton des réactions médiatiques qui a interpellé Jelonch.

« J’ai pas tout regardé, mais j’ai l’impression que c’était un naufrage… Quand je lis la presse, on aurait dit qu’on avait pris 50 points. Bien sûr, les dix dernières minutes, ils ont eu une emprise sur nous, mais pendant les 70 premières, j’ai pas eu l’impression de ça. »

Le troisième-ligne refuse donc de dramatiser et appelle à rebondir dès samedi à Bordeaux face aux Fidji. « On est des compétiteurs. La défaite, elle est là, c’est fait. Maintenant, il faut en tirer des leçons. On a la chance de rejouer dès ce week-end contre les Fidji, et ce sera un grand rendez-vous, surtout quand on voit ce qu’ils ont montré contre les Anglais. »

De son côté, Patrick Arlettaz, entraîneur adjoint en charge de l’attaque, a tenu un discours similaire. « Si on prend les critiques en disant que tout est à jeter, je ne suis pas d’accord. Si on dit qu’on s’est fait battre chez nous par les Sud-Africains alors qu’on avait très envie de gagner, je n’ai pas de problème avec ça. Il y a des choses qu’on a bien faites, d’autres moins. Et il faut qu’on travaille là-dessus. »

Pour Arlettaz, le manque « d’alternance » dans le jeu, notamment sur les phases de touche, fait partie des axes de progression identifiés. De quoi préparer sereinement la suite de la tournée, où les Bleus devront avant tout prouver qu’ils savent rebondir.

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1 Commentaire

  1. RCTOP 12 novembre 2025 at 00h- Répondre

    Quand tu te prends une branlée alors que tu joues à 15 contre 14 chez toi en France, non, aucune critique ne peut être excessive…

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