Antoine Dupont : « Lorsque j’ai signé à Toulouse, j’ai eu le droit à une Peugeot avant même de participer à mon premier entraînement »

Antoine Dupont : « Lorsque j’ai signé à Toulouse, j’ai eu le droit à une Peugeot avant même de participer à mon premier entraînement »

Le jeudi 2 octobre 2025 à 22:59 par David Demri

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Le Stade Toulousain a officialisé ce jeudi le renouvellement de son partenariat historique avec Peugeot pour cinq saisons supplémentaires.

Débutée il y a trente ans, cette collaboration entre le triple champion de France en titre et le constructeur automobile courra désormais jusqu’en 2032.

Pour marquer l’événement, le club rouge et noir avait investi le plateau du Canal Rugby Club avec une délégation de prestige : Didier Lacroix, Ugo Mola, Antoine Dupont, Romain Ntamack, Léo Banos, ainsi que deux figures de la section féminine, Gaëlle Hermet et Lou Roboam.

Un symbole fort, puisque l’accord inclut désormais également l’équipe féminine. « Pour nous, c’est une immense reconnaissance d’être intégrées à ce partenariat. Et ça va nous pousser à aller vers encore plus de performance », a confié Hermet.

Didier Lacroix a rappelé que Peugeot fut « le premier partenaire maillot du Stade Toulousain », tandis qu’Ugo Mola a souligné « la fidélité, facteur de performance » de ce soutien prolongé.

Dupont en profite pour passer un message

Ambassadeur personnel de la marque avec Romain Ntamack, Antoine Dupont a profité de l’occasion pour revenir sur la question sensible du salary-cap.

« Lorsque j’ai signé au Stade Toulousain, j’ai eu le droit à une Peugeot avant même de participer à mon premier entraînement », a-t-il raconté avec humour, avant de pointer une limite du système : « Le droit à l’image individuel dans le rugby est très cadré. Avec Romain, on a eu cette opportunité de partenariat individuel avec Peugeot, mais il faut savoir que cela compte quand même dans le salary-cap du club, puisque Peugeot est partenaire du club. Ce qui est, à notre sens, problématique pour les joueurs. »

S’il insiste sur l’excellente relation avec la marque et le club, le demi de mêlée toulousain estime que le problème vient du dispositif de contrôle : « En fait, nous n’avons pas toujours la liberté de nos contrats d’image individuels. Ça va être un peu notre combat des prochains mois, j’espère. »

Cette signature illustre à la fois la solidité des bases économiques du Stade Toulousain et les tensions persistantes autour du salary-cap.

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