Antoine Hastoy balaye les critiques : « On sait jouer au ballon »

Antoine Hastoy balaye les critiques : « On sait jouer au ballon »

Le mercredi 2 juillet 2025 à 9:21 par David Demri

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À l’aube d’un défi colossal en terre néo-zélandaise, Antoine Hastoy savoure l’opportunité de retrouver les Bleus et se projette, avec lucidité et ambition, sur le premier test à Dunedin.

À trois jours de l’ouverture de la tournée d’été, l’ouvreur du Stade Rochelais se montre concentré et déterminé dans les colonnes de Midi Olympique

Interrogé sur les commentaires pessimistes entourant la tournée en Nouvelle-Zélande, Hastoy préfère se concentrer sur l’essentiel : l’honneur du maillot bleu. Extrait :

« On peut comprendre mais ce n’est pas trop notre sujet, notre problème. On met le maillot de l’équipe de France pour bien le représenter, faire honneur à son histoire. Ce qui se dit à côté, ce n’est pas de notre ressort. Nous, on fait tout pour être prêts et représenter au mieux l’équipe de France. »

Face à une équipe réputée pour son volume de jeu, l’option stratégique de jouer dans le camp adverse pourrait être privilégiée. Extrait :

« On va peut-être essayer, comme ça, de les tenir loin de notre ligne et évoluer le plus de temps possible dans leur camp. Mais on a aussi de bons joueurs de rugby. On sait jouer au ballon. »

Conscients du défi qui les attend, les Bleus ont étudié en profondeur les prestations récentes des All Blacks. Extrait :

« On a bossé tous leurs derniers matchs. Le staff nous a proposé pas mal de vidéos et de stats sur leurs quatorze dernières rencontres. C’est une nouvelle saison internationale qui commence pour eux mais on sait à quoi s’attendre. C’est une équipe qui tient énormément le ballon et qui joue très bien. La Nouvelle-Zélande, c’est du très haut niveau. »

Dans un environnement où la pression monte à l’approche d’un affrontement mythique, Antoine Hastoy incarne une forme de sérénité. Celle d’un joueur prêt à défendre les couleurs françaises avec cœur et exigence. Le rendez-vous est pris : samedi, à Dunedin, les Bleus défieront la légende.

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