« Après le match face au MHR, il a défoncé tout le monde » : Benjamin Urdapilleta sort la sulfateuse !
« Après le match face au MHR, il a défoncé tout le monde » : Benjamin Urdapilleta sort la sulfateuse !
Le jeudi 18 décembre 2025 à 23:39 par David Demri
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Il devait avoir rangé les crampons. Il se retrouve aujourd’hui au centre du projet maintien de l’USAP. À 39 ans, Benjamin Urdapilleta s’est offert un dernier virage que personne n’avait vraiment anticipé, pas même lui. Et ce samedi, face à Clermont (16 h 35), l’histoire prend une saveur particulière.
Revenu en Top 14 le 22 novembre dernier lors d’un lourd revers contre Montpellier (28-0), l’ouvreur argentin a rapidement rappelé qu’un joueur d’expérience ne se juge pas uniquement sur une feuille de statistiques. Ce jour-là, Perpignan avait sombré collectivement. Mais dans l’ombre du score, Urdapilleta avait déjà commencé à imposer autre chose : une exigence.
« Son apport est indéniable. Ça fait un mois qu’il est là, mais c’est lui le patron, tout le monde le dit », observe Hugo Bové, journaliste à L’Indépendant. Et d’ajouter un épisode révélateur de son impact immédiat : « Après le match face au MHR, il a défoncé tout le monde lors du débrief vidéo, lui compris, en disant que ce n’était pas possible d’avoir un tel comportement. »
« Urdapilleta a débarqué en même temps que le nouveau staff, donc il a directement appris les combinaisons », souligne encore Hugo Bové. « Nicolas Nadau s’appuie aussi beaucoup sur lui pour élaborer la stratégie. Ils lui ont donné les clés du jeu. »
Le chef d’orchestre d’un vestiaire en reconstruction
Titulaire à Castres, puis volontairement préservé durant la Challenge Cup, Urdapilleta n’a jamais quitté le cœur du dispositif catalan. Son rôle dépasse largement celui d’un simple ouvreur de rotation. Dans un contexte de changement de staff et de recherche de repères, son vécu est devenu un point d’ancrage.
L’arrivée récente d’Hugo Reus n’a donc rien bouleversé dans la hiérarchie immédiate. L’USAP sait que chaque match compte, et que l’expérience peut parfois peser plus lourd que la projection à long terme.
Un symbole dans la course au maintien
Face à son ancien club, Benjamin Urdapilleta pourrait incarner ce que Perpignan cherche à redevenir : une équipe capable de s’accrocher, de résister, de punir. À 39 ans, il n’est plus question de construire pour demain, mais de survivre aujourd’hui.
Et dans une opération maintien qui s’annonce âpre, l’USAP semble avoir trouvé en lui bien plus qu’un joker : un guide, une voix forte, et un joueur capable de remettre tout un groupe face à ses responsabilités.
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