Au bout du rouleau, les Australiens victimes de vives critiques : Ils réagissent !
Au bout du rouleau, les Australiens victimes de vives critiques : Ils réagissent !
Le vendredi 21 novembre 2025 à 5:58 par David Demri
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Pour son dernier match de l’année face à l’équipe de France samedi (21h10) au Stade de France, l’Australie voudra éviter une dixième défaite en 2025. Ce serait un record pour les doubles champions du monde (1991 et 1999). L’Australie pourrait également rentrer « fanny » de sa tournée européenne pour la première fois depuis 1958. Le sélectionneur Joe Schmidt espère concrétiser les progrès entrevus malgré les trois dernières défaites face à l’Angleterre, l’Italie et l’Irlande.
De ses trois saisons passées à la tête de Clermont il y a maintenant 15 ans, Joe Schmidt a gardé un très bon français. Suffisant pour esquisser un sourire quand on l’interroge sur le classement mondial et la possible sixième place en cas de victoire avec 16 points d’écart face aux bleus. « Seize points c’est très difficile », lance avec l’accent l’entraîneur de l’Australie. « Gagner déjà ce sera difficile. On cherche la performance, les choses que l’on doit améliorer. Car si on chasse le résultat, c’est trop difficile et on va perdre le focus sur nous dont nous avons besoin. »
Les Australiens n’en sont effectivement pas là. Ils restent sur six défaites lors de leurs sept dernières rencontres. Et surtout, avant de pénétrer sur la pelouse du Stade de France à 21h10 samedi, les Wallabies restent sur un zéro pointé dans leur tournée européenne. Avec 46 points encaissés la semaine dernière face à l’Irlande, une défaite à Twickenham (25-7) et surtout un échec cuisant face à l’Italie (26-19).
« Ça fait un peu mal »
« C’est vraiment frustrant honnêtement« , souffle l’Irlandais qui laissera sa place, comme prévu, l’été prochain à Les Kiss. « Parce que je vois des améliorations chez les joueurs. Et quand l’amélioration n’est pas récompensée, il y a de la frustration. Ca fait partie de l’apprentissage. C’est frustrant de traverser une période d’apprentissage et de ne pas avoir la récompense d’un résultat. Je sais à quel point les joueurs travaillent dur et ce que cela signifie pour eux. Et ils sont frustrés parce qu’ils sentent qu’ils ont laissé tomber les supporters ».
Et même à 15.000 kilomètres de leur hôtel du sud-est de la capitale, les joueurs australiens ont eu écho des critiques qui commencent à fuser au pays. « Ça fait un peu mal oui », avoue Jake Gordon, le demi de mêlée. « J’évite les réseaux sociaux, parce que ça peut être dur à lire. Quand tu travailles autant et que ça ne marche pas, la frustration est automatique. Tu t’entraînes dur, tu veux des résultats et tu ne les obtiens pas. »
Terminer la tournée d’automne sur une bonne note
Gordon ne cache pas que « ces dernières semaines ont été difficile« . Alors l’ancien sélectionneur de l’Irlande s’est concentré sur le positif pour remobiliser ses troupes. « Tout ce que vous pouvez essayer de faire, c’est de leur montrer les moments où ils ont réellement produit du très bon jeu. Nous ne parlons pas trop du résultat final parce qu’il comporte un certain nombre d’aspects que nous ne contrôlons pas. Ce que nous contrôlons c’est notre jeu. Et si nous pouvons simplement empiler assez de moments vraiment positifs où les gens exécutent correctement leurs compétences et leur engagement, alors je crois, pour avoir entraîné je ne sais pas combien de fois au Stade de France, que si nous pouvons faire cela nous serons dans le match. »
Alors cette semaine, dans un froid assez inhabituel pour les joueurs Down Under, le groupe s’est concentré pour essayer de terminer cette tournée sur une bonne note à deux ans de leur Coupe du monde en Australie. « On s’est dit en début de semaine que quand tu portes le maillot doré des Wallabies tu n’as pas besoin de beaucoup d’inspiration pour te motiver », reprend Jake Gordon. « On savait que la progression de cette équipe ne serait pas linéaire. On a été déçus de plusieurs aspects de notre jeu, tout en étant impressionnés par d’autres qui ne sont peut-être pas visibles de l’extérieur. Mais un match devant 80.000 personnes contre une équipe de France très forte… tu n’as pas besoin de chercher la motivation. On a vraiment bien travaillé cette semaine. On était déçus du match précédent, mais on est sur la bonne trajectoire. On est prêts. »
Via RMC Sport
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