L’arrière Palois Aymeric Luc s’est confié via Midi Olympique suite à la victoire remportée sur la pelouse de l’UBB, ce vendredi soir à l’occasion de la 10ème journée du Top 14.

Ce-dernier a exprimé sa grande satisfaction. Extrait:

Beaucoup de fierté, on vient quand même gagner chez le champion d’Europe. Nous ne sommes pas dupes, on sait qu’ils avaient des joueurs absents. C’est pour cela qu’on savait qu’il y avait un coup à faire. En plus, les premiers matchs après les vacances sont toujours particuliers. On en a bien profité, c’est pris. Maintenant, il faudra basculer sur la semaine prochaine.

Elle est construite, mais comme beaucoup de victoires depuis le début de l’année. Ce n’est pas un hasard. On a souvent évoqué le travail mais c’est une certitude. La sérénité se construit par le travail de la semaine. Les méthodes de travail sont très bonnes, ce qui nous permet de jouer sereins et de pouvoir construire un match.

Il évoque le point fort de Pau cette saison : les chandelles. Extrait:

Depuis le début de l’année, on arrive bien à défier les adversaires sur cela. Pour l’instant ça marche, même si ça nous a moins réussi sur certains matchs. Il faut toujours être alerte. Le mec qui va au ballon est très important mais la pression n’est pas que sur lui. C’est aussi sur les joueurs autour, qui viennent créer un petit cercle pour venir sur ces seconds ballons qui giclent partout. C’est un processus qu’on travaille sans arrêt. On s’appuie sur cela pour venir challenger dans les couloirs et inverser la pression. Ce soir, on l’a très bien réalisé parce que nos deux ailiers ont réussi à capter des ballons et ça nous a fait gagner des mètres précieux.

À chaque fois que nous sommes entrés dans leurs 22 mètres, je pense qu’on a pris des points. C’est positif parce que sur les derniers matchs, on a beaucoup relevé le fait que nous repartions parfois avec rien. Nous étions stériles et ça ne nous allait pas. Aujourd’hui, nous avons montré que nous nous affolions un peu moins dans les zones de marque et que nous arrivions à trouver la ligne.

Questionné sur sa situation personnelle, il réagit. Extrait:

Ça fait plaisir. Je ronge mon frein, je travaille et je suis toujours là. J’essaie de pousser pour entrer sur la feuille. Il y a beaucoup de concurrence. J’ai eu de la chance de jouer, je me suis engagé pleinement et ça m’a réussi. J’ai pris beaucoup de plaisir.

Questionné sur son avenir, il laisse le mystère planer. Extrait:

Ça parle beaucoup mais on ne sait pas de quoi l’avenir est fait. Le métier est comme ça. Je suis un joueur de la Section jusqu’en juin 2026. Donc mon job, c’est de jouer au rugby et de m’engager pleinement.