Baptiste Serin a répondu aux questions des supporters du Rugby Club Toulonnais

Baptiste Serin a répondu aux questions des supporters du Rugby Club Toulonnais

29 mai 2020 - 9:00

5 Commentaires

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Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin s’est confié sur le compte Instagram du club Varois. Ce-dernier a répondu aux questions des supporters Varois.

Voici ses réponses : 

A quel âge as-tu commencé le rugby ? 
J’ai commencé le rugby à 4 ans dans l’école de rugby de Parantis-en-Born, dans les Landes. C’était quelque chose de vraiment sympa parce que j’ai commencé avec mon meilleur ami qui l’est toujours d’ailleurs. Ça a toujours été un plaisir d’évoluer dans cette école de rugby.

Qu’est ce qui t’a poussé à signer au RCT ?
C’était personnel : j’avais besoin de me lancer dans un nouveau projet et dans un nouveau club afin de me redécouvrir en tant que rugbyman et en tant que personne pour me sortir de ma zone de confort à Bègles où j’y étais depuis 10 ans. J’avais besoin de rencontrer de nouvelles personnes et de nouveaux joueurs. Le club a aussi de grosses ambitions et c’est ce qui me plait. J’ai rencontré Patrice Collazo qui m’a tout de suite motivé et j’avais envie de m’inscrire dans ce projet-là.

Qu’as-tu ressenti lors de ton premier match à Mayol ? 
Mon premier match à Mayol a été un très beau souvenir car c’était un match un peu âpre dans des conditions compliquées (contre les Scarlets) et on le gagne grâce à une transformation d’Anthony Belleau.

Tu préfères la Méditerranée ou l’Atlantique ?
Alors je suis désolé mais ce sera l’Atlantique pour moi car j’ai été bercé proche de l’Atlantique. Mais je dois avouer que la Méditerranée c’est aussi très sympa et très beau.

Quel est le joueur le plus fort que tu aies affronté ?
Il y a eu beaucoup de joueurs très forts contre qui j’ai joué. Chez les jeunes j’avais été marqué par Cheslin Kolbe qui a un niveau extraordinaire depuis longtemps. Mais si je dois en citer un ce serait Josua Tuisova parce que je l’ai pris et j’ai terminé les 4 fers en l’air, sur le cul. C’est un joueur redoutable qui va très vite et qui est très puissant. J’ai beaucoup de mal à le plaquer.

Quel est le pire souvenir de ta carrière ?
Ce ne serait pas un match en particulier mais ce serait plutôt le regret de ne jamais avoir pu participer à une qualification avec l’UBB, mon club de cœur. J’aurai voulu finir en apothéose avec une qualification.

Quels sont tes objectifs pour la saison prochaine ?
Je vais parler collectivement : ce sera de se qualifier et pourquoi pas jouer vraiment le haut de tableau et se qualifier pour aller chercher quelque chose. Quand on joue à Toulon, les objectifs sont clairs : c’est le haut de tableau. Je pense que nos objectifs seront clairs pour la saison prochaine.

Quels sont tes conseils pour devenir un bon demi-de-mêlée ?
Il faut avoir la faculté de prendre des informations tout le temps, d’arriver avant chaque ruck et de savoir ce que l’on va faire. Il faut avoir une précision technique redoutable. Il faut servir nos coéquipiers de la meilleure des façons que ce soit à la main ou au pied. Le demi-de-mêlée utilise pas mal le pied aussi désormais. Il faut savoir prendre les initiatives quand bon lui semble.

Quel est ton meilleur souvenir avec Toulon ?
Je n’ai pas joué beaucoup de match mais si je dois en retenir un, ce serait le premier match à Bayonne. C’était un match important pour moi car je découvrais de nouvelles couleurs et pour le petit clin d’œil, j’avais tous mes amis et ma famille qui étaient présents. Ça donne un petit souvenir sympa même si le match a été vraiment nul.

Si tu n’avais pas été rugbyman, quel métier aurais-tu fait ?
Je pense que j’aurai monté quelque chose : une brasserie, un bar – restaurant ou je ne sais pas quoi. C’est difficile à dire car quand on est à fond dans le rugby c’est difficile de se projeter mais l’immobilier m’intéresse beaucoup, l’architecture aussi, tout ce qui est autour de l’immobilier.

Qu’est-ce qui t’a amené à ce niveau extraordinaire cette saison ?
Je ne sais pas, mais c’est vrai que c’était un nouveau projet pour moi et j’avais à cœur de me relancer en tant qu’homme et en tant que rugbyman. J’avais l’impression de stagner un peu dans mon ancien club. J’ai eu la chance de trouver quelque chose de nouveau et de m’épanouir dans un nouveau projet. J’ai été très bien accueilli, les matches se sont enchaînés avec de bons résultats donc c’est ce qui a fait que je me suis mis vite dans le moule.

Comment trouves-tu le nouveau projet du RCT ?
Je trouve le nouveau projet du RCT ambitieux et très bien. Si je suis venu à Toulon c’est parce que le projet m’intéressais et les hommes aussi. Tous les joueurs qui sont actuellement au club sont au niveau je pense pour coller aux ambitions du club. Il y a des personnes honnêtes à la tête du club et des joueurs qui ont envie de se battre ensemble. Il y a un coach qui tient tout le groupe, il y a un nouveau centre d’entraînement qui va être somptueux et il y a toute une ville et des supporters qui sont derrière leu club. C’est la raison pour laquelle je suis venu ici.

Toujours passionné et calme, comment gères-tu tes émotions ?
Je parais plutôt calme sur le terrain mais des fois ce n’est pas le cas. A mon poste, je pense qu’il faut rester serein car les avants ont besoin d’une tête derrière eux et moi je dois être au pilotage. Donc il faut un numéro 9 qui soit calme dans toutes les circonstances. C’est important. Je suis aussi aidé car je vois un préparateur mental et j’ai un entourage familial qui m’aide à garder les pieds sur terre et à rester tranquille en toute circonstance.

Qui sont tes meilleurs camarades dans le vestiaire ?
J’ai beaucoup de camarades dans le vestiaire. J’essaie d’être proche de tout le monde et de parler à tout le monde. J’aime bien les gens. Je suis arrivé dans un nouveau club donc il fallait que j’apprenne à connaître tout le monde. Si je dois en dire quelques-uns, je dirais les frères Tao car ce sont des joueurs que je connaissais avant et avec qui j’avais déjà joué notamment avec le petit Tao. Si je dois en dire d’autres, j’ai passé mon confinement en collocation avec Gervais Cordin, Bastien Soury, Mathieu Smaïli et Jean-Baptiste Gros. Je les mets en avant.

Quel est ton surnom dans le vestiaire ?
Désolé mais ça restera dans le vestiaire. Il y a des choses qui doivent rester secrètes et cela en fera partie. Désolé.

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5 Commentaires

  1. Captain Swing 29 mai 2020 à 11h- Répondre

    Ser(e)inement un homme extra, et un pétanque de très grand joueur !!!

  2. bfi 29 mai 2020 à 11h- Répondre

    A mon poste, je pense qu’il faut rester serein !!!

    • Captain Swing 29 mai 2020 à 11h- Répondre

      Ton post ? Tranquille comme Baptiste, en fait ^^

      Amicalement.

  3. Tonton 29 mai 2020 à 15h- Répondre

    une collocation à 5 joueurs??? ca doit etre une grande baraque et un beau foutoir ! 🙂

  4. ber0683 30 mai 2020 à 18h- Répondre

    un tout bon…bonne mentalité…..ça change de certains…n’est ce pas webb…??