Le demi-de-mêlée international Français Baptiste Serin n’a plus joué avec le XV de France depuis une éternité.

Sa dernière apparition avec le maillot Tricolore ? Lors de la Tournée estivale en Argentine, lors de l’été 2024.

Interrogé via Midi Olympique, Baptiste Serin a expliqué avoir toujours l’équipe de France en tête.

Il rappelle ne pas avoir participé aux affaires extra-sportives qui ont pollué la Tournée estivale des Bleus en Argentine.

Selon lui, il n’est pas blacklisté par le staff Tricolore. Extrait:

« Jusqu’à preuve du contraire, je n’ai rien fait. Je ne le pense pas, car je suis remonté une fois à Marcoussis lors de la blessure d’Antoine Dupont. Pour l’équipe de France, je serai toujours là. Le sport peut aller vite.

Dernièrement, il y a eu le cas de Florian Thauvin (le footballeur a été rappelé en équipe de France six ans après sa dernière sélection, NDLR). Je ne le connais pas, même si j’ai toujours aimé le joueur et son style de jeu. Il est revenu, il entre, il marque devant sa femme et son fils. On en revient encore à parler des enfants (sourire). »

Il le répète haut et fort : l’équipe de France est un rêve pour lui. Extrait:

« C’est une évidence que c’est un rêve. Moi, je continue à y croire. Tous les week-ends, j’essaie de démontrer que je mérite d’y retourner. Fabien Galthié a souvent dit : « Le maillot, il faut venir se le chercher. » Je pense souvent à ça. Si un jour, je vais me le chercher, je l’aurais vraiment mérité. Je serais allé me le chercher tout seul, un peu comme un jeune.

Quand je monte à Marcoussis, je bosse toujours aussi fort. J’ai toujours la dalle, malgré le fait que j’approche des 50 sélections. Au-delà de la performance de Thauvin, c’est sa phrase d’après-match qui m’a marqué. Le maillot de la sélection, c’est très fort. Il avait une forme d’émerveillement. On a tous en nous des raisons multiples d’aller se chercher le maillot. L’histoire est belle, ça prouve qu’il ne faut rien lâcher. »

Pour conclure, il explique pourquoi il ne lâche jamais rien, dans le sportif comme dans la vie de tous les jours. Extrait:

« Dans cette dernière phrase : on ne sait jamais, il ne faut rien lâcher. C’est aussi une leçon que je me mets. C’est aussi une forme d’éducation que mes parents m’ont inculquée. Cette valeur, je veux aussi l’inculquer à mon fils. Dans la vie, il ne faut rien lâcher. Je ne lâcherai jamais pour les Bleus. On ne sait jamais ce qu’il peut se passer dans le sport de haut niveau. »